Crypto-monnaies

Abou Dabi : son fonds souverain à 243 milliards de dollars est en train d’investir dans la crypto-sphère

Abou Dabi

Khal­doon Al Muba­rak, PDG de la socié­té d’in­ves­tis­se­ment Muba­da­la Invest­ment Capi­tal déte­nue par le gou­ver­ne­ment d’A­bou Dabi, a évo­qué les cryp­to­mon­naies dans un entre­tien récem­ment accor­dé à CNBC.

Au cours de cet entre­tien, le diri­geant a fait part de son enthou­siasme vis-à-vis des crypto-actifs.

Il a confié que son fonds aug­men­tait régu­liè­re­ment son allo­ca­tion dans la cryp­to-sphère, après avoir van­té les mérites de la tech­no­lo­gie blockchain :

« Nous nous inté­res­sons à l’é­co­sys­tème autour des cryp­to­mon­naies. Et nous sommes en train d’in­ves­tir dans cet éco­sys­tème. Il peut s’a­gir de la tech­no­lo­gie blo­ck­chain, de l’u­ti­li­sa­tion d’énergie,… »

Muba­da­la Invest­ment Capi­tal, qui compte à son conseil d’ad­mi­nis­tra­tion le prince héri­tier Moham­med ben Zayed Al Nahyane, reven­dique 243 mil­liards de dol­lars d’ac­tifs sous gestion.

L’or­ga­ni­sa­tion avait effec­tué une pre­mière incur­sion dans la cryp­to-sphère en 2019 en misant sur Mid­Chains, la pre­mière pla­te­forme d’é­change d’ac­tifs numé­riques régu­lée aux Émi­rats arabes unis.

Une réglementation qui doit évoluer

Le direc­teur de Muba­da­la Invest­ment Capi­tal, qui est éga­le­ment à la tête du club de foot­ball de Man­ches­ter City, ne par­tage pas l’o­pi­nion des « crypto-sceptiques ».

Il estime que ces actifs sont « réels », rap­pe­lant la crois­sance rapide d’un sec­teur pas­sé d’une valeur de 250 mil­liards de dol­lars à près de 3 000 mil­liards de dol­lars en seule­ment quelques années :

« De nom­breux obser­va­teurs sont scep­tiques. Je ne m’in­clus pas dans cette caté­go­rie. Je crois en ces actifs ».

Évo­quant la régu­la­tion des actifs numé­riques, M. Al Muba­rak a indi­qué que celle-ci n’a­vait pas encore atteint sa forme défi­ni­tive. Il juge que la régle­men­ta­tion devra évo­luer, per­met­tant aux cryp­to­mon­naies de pas­ser de « quelque chose de nou­veau » à une véri­table classe d’actifs.

La banque cen­trale des Émi­rats arabes n’a tou­jours pas pro­duit de cadre régle­men­taire autour des cryp­to­mon­naies, alors qu’elle a pré­cé­dem­ment indi­qué ne pas recon­naître cette classe d’ac­tifs. Pour le moment, le dirham des Émi­rats arabes unis reste la seule mon­naie légale dans le pays.

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