Khaldoon Al Mubarak, PDG de la société d’investissement Mubadala Investment Capital détenue par le gouvernement d’Abou Dabi, a évoqué les cryptomonnaies dans un entretien récemment accordé à CNBC.
Au cours de cet entretien, le dirigeant a fait part de son enthousiasme vis-à-vis des crypto-actifs.
Mubadala’s CEO tells CNBC he’s not a crypto skeptic pic.twitter.com/rfT5nLjqur
— CNBC Middle East (@CNBCMiddleEast) December 13, 2021
Il a confié que son fonds augmentait régulièrement son allocation dans la crypto-sphère, après avoir vanté les mérites de la technologie blockchain :
« Nous nous intéressons à l’écosystème autour des cryptomonnaies. Et nous sommes en train d’investir dans cet écosystème. Il peut s’agir de la technologie blockchain, de l’utilisation d’énergie,… »
Mubadala Investment Capital, qui compte à son conseil d’administration le prince héritier Mohammed ben Zayed Al Nahyane, revendique 243 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
L’organisation avait effectué une première incursion dans la crypto-sphère en 2019 en misant sur MidChains, la première plateforme d’échange d’actifs numériques régulée aux Émirats arabes unis.
Une réglementation qui doit évoluer
Le directeur de Mubadala Investment Capital, qui est également à la tête du club de football de Manchester City, ne partage pas l’opinion des « crypto-sceptiques ».
Il estime que ces actifs sont « réels », rappelant la croissance rapide d’un secteur passé d’une valeur de 250 milliards de dollars à près de 3 000 milliards de dollars en seulement quelques années :
« De nombreux observateurs sont sceptiques. Je ne m’inclus pas dans cette catégorie. Je crois en ces actifs ».
Évoquant la régulation des actifs numériques, M. Al Mubarak a indiqué que celle-ci n’avait pas encore atteint sa forme définitive. Il juge que la réglementation devra évoluer, permettant aux cryptomonnaies de passer de « quelque chose de nouveau » à une véritable classe d’actifs.
La banque centrale des Émirats arabes n’a toujours pas produit de cadre réglementaire autour des cryptomonnaies, alors qu’elle a précédemment indiqué ne pas reconnaître cette classe d’actifs. Pour le moment, le dirham des Émirats arabes unis reste la seule monnaie légale dans le pays.