Un trader de crypto-monnaies résidant à Lanséria, en Afrique du Sud, a échappé à la mort après avoir été drogué et torturé par des kidnappeurs.
Évoquant cet épisode dramatique dans le journal local Soweto Urban, cette homme, prénommé Andrew, avait été invité sur Facebook à effectuer, devant six personnes, une présentation portant sur les crypto-monnaies.
Lorsqu’il s’est présenté sur les lieux, un individu l’aurait attrapé par derrière et aurait posé un tissus imbibé d’un gaz soporifique sur son visage, le rendant inconscient. Lorsqu’il s’est réveillé, il se serait retrouvé dans un tout autre endroit, avec face à lui trois hommes et deux femmes.
Le média sud-africain rapporte que ces individus lui auraient retiré ses vêtements, avant de le torturer. Les kidnappeurs lui auraient demandé de donner les détails de son compte bancaire et de fournir le mot de passe ouvrant l’accès à son portefeuille Bitcoin, en le menaçant de le tuer s’il refusait de coopérer.
Andrew a dans un premier temps été inflexible, avant de céder : il aurait finalement accepté de transférer 800 000 rands (51 700 euros) de BTCs vers le portefeuille de ses bourreaux. Il aurait également été contraint d’effectuer un virement de 100 000 rands (6 500 euros) vers le compte bancaire de l’un d’entre eux.
La victime présumée se serait également faite subtiliser 3 000 rands d’argent liquide (200 euros), deux iPhones ainsi que deux ordinateurs portables. Les kidnappeurs auraient ensuite décidé de lui bander les yeux, avant de le relâcher à Kliprivier Road.
Il est actuellement soigné à l’Alberton Union Hospital, où il reçoit un traitement pour les bleus et les brûlures qui couvrent son corps. La police a lancé une enquête pour tenter de retrouver les coupables de ce crime.
En septembre, on apprenait qu’un homme d’affaires de 65 ans originaire de Cape Town avait également été kidnappé. Il avait été libéré après que sa famille ait accepté de transférer les 50 Bitcoins demandés pour sa rançon. La victime avait passé au toal 50 jours avec les criminels, qui l’avaient menacé d’une arme alors qu’il se rendait sur son lieu de travail.
Référence : CCN