Aspect Légal Régulation

« Le contrôle de la Blockchain et des crypto-monnaies n’est pas nécessaire » juge la Banque Centrale d’Australie

Banque centrale australie

Tony Richards et David Eme­ry, repré­sen­tants du dépar­te­ment de la poli­tique de paie­ments de la Banque Cen­trale d’Aus­tra­lie (Reserve Bank of Aus­tra­lia), ont décla­ré que les cryp­to-mon­naies, mais éga­le­ment la tech­no­lo­gie Blo­ck­chain, ne posaient pas de pro­blèmes urgents en termes de contrôle.

Ils ont éga­le­ment assu­ré que la Banque Cen­trale ne sou­tien­drait aucune ini­tia­tive visant à régu­ler les pro­to­coles qui régissent les réseaux Blockchain.

Lors d’une audi­tion qui s’est tenue fin octobre 2017 au sein du Stan­ding Com­mit­tee on Tax and Reve­nue de la Chambre des Repré­sen­tants d’Aus­tra­lie, les deux hommes ont expli­qués les rai­sons pour les­quelles la Banque Cen­trale ne voyait pas sur­gir des « pro­blé­ma­tiques de contrôle urgentes » à court terme au sujet des mon­naies numé­riques et de la Blockchain.

« Dans la mesure où les cryp­to-mon­naies comme le Bit­coin sont décen­tra­li­sées et trans­fron­ta­lières, le contrôle des pro­to­coles uti­li­sés par ces sys­tèmes n’a que peu de chances d’être effi­cace. […] Les mon­naies vir­tuelles ne semblent pas induire un quel­conque besoin urgent de contrôle. »

La position de la Banque Centrale d’Australie vis-à-vis de la Blockchain et des crypto-monnaies

La posi­tion de la Banque Cen­trale d’Aus­tra­lie concer­nant les mon­naies vir­tuelles et la Blo­ck­chain semble avoir été, jus­qu’à pré­sent, plu­tôt cohé­rente.

En 2015, celle-ci informe le Sénat aus­tra­lien que les béné­fices liés à une régu­la­tion des cryp­to-mon­naies et de la Blo­ck­chain devraient être infé­rieurs aux coûts que cela pour­rait sup­po­ser.

La Banque a tou­te­fois évo­qué le besoin d’in­tro­duire une régu­la­tion trans­fron­ta­lière du fait du poten­tiel du Bit­coin et des autres mon­naies digi­tales, qui pour­rait « dis­rup­ter » le sec­teur des paie­ments. Elle a éga­le­ment fait part de son inten­tion de tra­vailler en étroite col­la­bo­ra­tion avec la Banque des règle­ments inter­na­tio­naux, située à Bâle en Suisse, et qui est sou­vent pré­sen­tée comme étant la « banque des banques centrales ».

Tony Richards et David Eme­ry ont expli­qué qu’ils pen­saient que les mon­naies numé­riques, et de manière plus géné­rale la tech­no­lo­gie Blo­ck­chain, sont désor­mais bien éta­blies. Ils estiment par ailleurs que de nom­breux sec­teurs pour­raient béné­fi­cier de ces technologies :

« Le plus gros poten­tiel devrait se trou­ver dans les sec­teurs pour les­quels il est néces­saire de faire inter­ve­nir de nom­breuses par­ties, sans enti­té cen­trale de confiance, et où les pra­tiques actuelles sont rela­ti­ve­ment inef­fi­cientes ».

Réfé­rence : Coin­Te­le­graph

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