Selon un article publié lun­di par Bloom­berg, les ins­ti­tu­tions finan­cières pro­posent des salaires attrac­tifs pour ten­ter d’at­ti­rer les cryp­to-talents. Le cabi­net de conseil en res­sources humaines John­son Asso­ciates rap­porte que les rému­né­ra­tions des postes liés aux cryp­to­mon­naies sont de 20 à 30% plus éle­vées que celles de posi­tions com­pa­rables mais non liées aux actifs numériques.

L’en­tre­prise ajoute que de nom­breux postes s’a­dres­sant à des experts en cryp­to­mon­naies offrent des salaires 50% supé­rieurs à ceux de posi­tions comparables.

« Les banques ne peuvent pas cou­rir le risque que leurs clients se tournent vers des concur­rents pour avoir accès à de tels ser­vices », explique Alan John­son, son direc­teur général.

La socié­té de recherche Reve­lio Labs a de son côté ana­ly­sé 287 cryp­to-embauches réa­li­sées par Gold­man Sachs, Wells Far­go, Fide­li­ty et JPMor­gan Chase – les quatre plus grands employeurs de cryp­to-talents sur la pla­te­forme Lin­ke­din. L’en­tre­prise a conclu que les spé­cia­listes en actifs numé­riques béné­fi­ciaient en moyenne de salaires 9% plus éle­vés que ceux de leurs col­lègues de la banque traditionnelle.

En octobre, Lin­ke­dIn avait révé­lé que le nombre de postes lités aux cryp­to­mon­naies et à la tech­no­lo­gie blo­ck­chain avait bon­di de 615% depuis août 2020 sur sa plateforme.

« Les oppor­tu­ni­tés offertes par les actifs numé­riques sont gigan­tesques », avait expli­qué Roman Regel­man, le direc­teur de la branche numé­rique de la banque BNY Mellon.

En juillet, Bank of Ame­ri­ca avait mis sur pied une équipe de cryp­to-recherche. Alkesh Shah, direc­teur de cette nou­velle divi­sion, avait décla­ré que « le sec­teur et la tech­no­lo­gie [étaient] deve­nus trop impor­tants pour être ignorés ».

Mor­gan Stan­ley avait, elle aus­si, lan­cé une équipe de recherche spé­cia­li­sée dans les cryp­to­mon­naies en septembre.