Le 23 octobre, BTCChina, l’une des plus grandes plateformes chinoises de trading de Bitcoin, a mis à jour une annonce relative à sa fermeture. Elle y explique qu’elle va stopper les échanges dès le 30 octobre, mais également mettre un terme aux retraits de crypto-monnaies.
Afin d’accélérer cette fermeture, BTCChina va imposer des frais de retrait plus élevés à partir du 25 octobre – la plateforme cherche ainsi certainement à inciter ses clients a rapidement récupérer leur crypto-monnaie.
Les frais restent ainsi identiques à leurs précédents montants jusqu’au 25 octobre :
- Frais de retrait pour le Bitcoin : 0.0015 BTC
- Frais de retrait pour l’Ether : 0.01 ETH
- Frais de retrait pour le Litecoin : 0.001 LTC
- Frais de retrait pour le Bitcoin Cash : 0.0005 BCC
Mais ils triplent à partir du 25 octobre :
- Frais de retrait pour le Bitcoin : 0.0045 BTC
- Frais de retrait pour l’Ether : 0.03 ETH
- Frais de retrait pour le Litecoin : 0.001 LTC
- Frais de retrait pour le Bitcoin Cash : 0.0015 BCC
La plateforme devrait ensuite très certainement mettre un terme défintif à son service de retrait à partir du 30 octobre. En annonçant une hausse des frais de retrait à l’avance, BTTChina semble disposée à permettre à tous ses clients de récupérer leur monnaie digitale.
La plateforme fermera ensuite ses portes, en conformité avec à l’annonce faite par le gouvernement chinois le mois dernier, qui a imposé de nouvelles régulations interdisant le trading de monnaies numériques.
C’est ici la dernière étape d’un long processus, qui a commencé le 27 septembre, lorsque la plateforme a cessé d’accepter les dépôts de Yuan, puis ceux de crypto-monnaie le 30 septembre.
Une lueur d’espoir ?
Si le gouvernement chinois interdit pour le moment le trading de Bitcoin, il ne considère pas pour autant cette pratique comme étant illégale. Certains experts prédisent qu’il pourrait, à terme, revenir sur cette décision, et autoriser à nouveau les échanges de crypto-monnaie.
Des plateformes comme OKCoin ou Huobi ont par ailleurs fait part de leur volonté de continuer à communiquer avec le gouvernement, et espèrent un jour pouvoir ouvrir à nouveau leurs portes.