Stripe est loin d’en avoir fini avec les crypto-monnaies. Si le géant du paiement en ligne avait décidé, en janvier dernier, de ne plus prendre en charge le Bitcoin, son cofondateur a indiqué que l’entreprise pourrait prochainement se tourner vers un autre actif numérique.
Stripe a beau avoir cessé de prendre en charge le Bitcoin – peut-être de manière temporaire –, la société n’a pas totalement abandonné les crypto-monnaies.
Car John Collison, son cofondateur, est particulièrement optimisme pour l’avenir des actifs numériques – en particulier dans les pays au sein desquels les infrastructures de paiement ne sont pas aussi développées que celles que l’on retrouve aux États-Unis.
Voici ce que le dirigeant a déclaré lors de la conférence Code Commerce qui s’est récemment tenue à New York :
« Nous sommes extrêmement enthousiastes vis-à-vis du potentiel à long terme des cas d’usage des crypto-monnaies qui concernent les paiements, en particulier à l’extérieur des États-Unis, ainsi que pour les sociétés qui ne peuvent s’appuyer sur des systèmes de paiement robustes. En nous tournant vers des pays lointains, si nous décidions de proposer des APIs simples à utiliser, nous pensons que de nombreuses idées pourraient prendre forme ».
Le cofondateur de Stripe est également revenu sur la décision de la société, en janvier dernier, d’abandonner la prise en charge du Bitcoin. Il a justifié cette initiative en évoquant la forte volatilité de la première crypto-monnaie : « Le prix avait pour habitude de varier pendant la transaction », a‑t-il expliqué.
Mais le géant du paiement en ligne pourrait à nouveau à nouveau se tourner vers les actifs numériques. M. Collison a ainsi laissé entendre qu’il était ouvert à la prise en charge, à terme, d’autres crypto-monnaies : « Ceci n’est pas révélateur de ce qui ce serait produit avec l’ensemble des crypto-monnaies, cela concernait seulement le Bitcoin », a‑t-il déclaré.
« L’avenir des cryptos – en particulier en tant que moyens d’échange – cet avenir reste encore à écrire ».
Cet optimisme pour la crypto-sphère s’est notamment traduit par un investissement dans le réseau Stellar, qui s’appuie sur la monnaie numérique Lumens.
Références : Chepicap, Recode