Les autorités italiennes ont fait fermer 32 groupes Telegram qui proposaient de faux passeports vaccinaux COVID-19 à des milliers de personnes. Ceux-ci pouvaient être achetés contre des cryptomonnaies.
Un passeport vaccinal contre des cryptomonnaies
Selon un article récent de l’agence de presse Reuters, la police italienne a mis fin aux activités de plusieurs groupes sur l’application de messagerie Telegram. Des escrocs y proposaient de faux passeports sanitaires (baptisés « green pass » en Italie) contre des cryptomonnaies.
Depuis le 6 août, ce document est indispensable pour franchir les portes d’un bar ou d’un restaurant, profiter d’une piscine ou encore fréquenter un théâtre ou un cinéma. Il est également nécessaire pour accéder aux grands rassemblements (spectacles, concerts, évènements sportifs,…).
Pour l’obtenir, les Italiens doivent avoir reçu au moins une dose du vaccin, avoir été guéris du Covid-19 ou présenter un test négatif effectué il y a moins de 48 heures.
Les passeports frauduleux étaient proposés à des tarifs différents, allant jusqu’à 500 euros. Les autorités italiennes n’ont pas dévoilé les cryptomonnaies qui étaient acceptées par les escrocs en échange de leurs faux documents.
L’Italie est un l’un des pays les plus affectés par le virus en Europe – près de 130 000 personnes en sont décédées. Environ 20 millions d’Italiens auraient déjà téléchargé le Green Pass.
Des doses de vaccin COVID-19 sur le Darknet
Ce n’est pas la première fois que des escrocs proposent de faux passeports vaccinaux en échange de cryptomonnaies.
En juillet dernier, des utilisateurs du Darknet vendaient des passeports vaccinaux contrefaits – et même des doses de vaccins COVID-19. Les principales cryptomonnaies acceptées étaient le Bitcoin (BTC), l’Ether (ETH), le Litecoin (LTC) ainsi que le Monero (XMR).
Ils proposaient des doses des vaccins Pfizer-BioNTech, AstraZeneca, Moderna et Johnson & Johnson – et même du vaccin russe Spoutnik V. Le tarif moyen était de 250 dollars pour 10 doses.