Richard Branson, le fondateur de Virgin Group, s’est dit préoccupé par le nombre croissant d’escroqueries liées au Bitcoin qui utilisent son image pour promouvoir des dispositifs d’investissement frauduleux.
Dans un article publié le 3 mai sur le blog de Virgin.com, M. Branson s’est dit « inquiet » du nombre croissant d’escroqueries au Bitcoin qui tirent profit de son image – lui qui a pourtant vanté à plusieurs reprises le potentiel révolutionnaire de l’actif numérique.
« Les fausses histoires les plus fréquentes et les plus inquiétantes qui sont actuellement diffusées présentent de faux soutiens concernant des dispositifs d’investissement liés au Bitcoin », a‑t-il expliqué. « Même si je me suis exprimé à plusieurs reprises sur les bénéfices potentiels des véritables innovations autour du Bitcoin, je n’approuve en aucun cas ces fausses histoires ».
Ces escroqueries prennent souvent la forme de « fake news », prétendant de manière fallacieuse que M. Branson soutiendrait une société d’investissement ou une startup appartenant à l’écosystème des crypto-monnaies.
Par exemple, dans la publicité ci-dessous, on tente de faire croire aux lecteurs qu’il s’agit d’une promotion qui aurait été réalisée par le milliardaire, et qui aurait été relayée par Yahoo ! – alors qu’elle émane du site appfinance.review :
Ces escroqueries visent des épargnants peu aguerris, qui peuvent avoir du mal à prendre suffisamment de recul face à de telles publicités. On peut toutefois y trouver des éléments qui auraient pu alerter les internautes : l’utilisation du terme « BitCoin », ou encore le logo rouge de Yahoo!, abandonné depuis longtemps par l’entreprise.
M.Branson a indiqué que l’équipe juridique de son groupe avait déjà traité cette année des « centaines de cas » liés à des escroqueries de ce type, ajoutant que l’entreprise avait également fait pression sur les plateformes de réseaux sociaux pour qu’elles soient plus proactives dans la suppression de ces « fake stories ».
Afin de mieux informer le public, la Federal Trade Commission (FTC) américaine conduira en juin prochain un atelier destiné à aider les épargnants à mieux identifier ces dispositifs.