Crypto-monnaies

Les noms les plus douteux donnés à des crypto-monnaies

Cer­tains les appellent des cryp­to-mon­naies. D’autres les évoquent en par­lant d”  »alt­coins » ou d”  »alts ». Mais pour beau­coup, il s’a­git de « shit­coins » : des mon­naies numé­riques qui res­semblent au Bit­coin, qui s’ap­puient éga­le­ment sur la tech­no­lo­gie blo­ck­chain, mais dont l’in­té­rêt est plus que dou­teux.

Si elles peuvent peut-être faire mieux que le Bit­coin au niveau de la vitesse et des frais des tran­sac­tions, il fau­dra repas­ser pour ce qui est de la recon­nais­sance, des effets de réseau ou encore d’un nom qui sus­cite la confiance.

Des crypto-monnaies aux noms douteux

Deadcoins.com est un annuaire qui réper­to­rie les pires coins de l’histoire.

On peut ain­si consta­ter que cer­tains coins ont été lan­cés dans le cadre d’une plai­san­te­rie, que d’autres sont deve­nus des plai­san­te­ries, tan­dis que cer­tains ont sim­ple­ment été mau­dits du fait d’un nom trop dif­fi­cile à por­ter.

Dead coins

On peut citer Scam­coin et son « sys­tème proof-of-scam inno­vant », ou encore Ass­to­ken, qui était par­ve­nu à lever 3,3 Ethers avant que son site offi­ciel ne disparaisse.

On retrouve d’autres coins, désor­mais morts et enter­rés, comme Fck Banks Coin, Fel­la­tio­coin, Groin­coin, ou encore Crim­son­coin – des coins qui auraient été inté­gra­le­ment ven­dus par leurs déve­lop­peurs, qui se seraient ensuite enfuis dans la nature.

Et pas besoin de faire preuve de beau­coup d’i­ma­gi­na­tion pour devi­ner ce qui a bien pu arri­ver à DodoCoin…

Coolin Darkcoin

Des dizaines de « shitcoins »

Restroom TokenPar­mi les autres « dead­coins », on peut citer ces quelques mons­truo­si­tés :  AllA­ges­Coin, Alco­hoin, Blob­by­Coin, Boring­coin, Crap­coin, Cryp­to­Meth, Dubs­tep­coin, Dele­te­Coin, FAIL­Coin, Fraud­Coin, Fur­ry­coin, Kar­pe­les­Coin, MtGox­coin, ou encore Brokebackmountaincoin.

Mais l’on peut trou­ver des cryp­to-mon­naies aux noms troubles, qui s’é­changent encore mal­gré tout sur cer­taines pla­te­formes : Foo­ty­Cash, Sibe­rian­Cher­vo­nets, Athe­nian War­rior Token, Kan­ga­roo­Bits, Ben­ji­Rolls, Macron­Coin, LePen­Coin, Stop­Trump­Coin, WeA­re­Sa­to­shi, Fuzz­Balls, Hodl­Bucks ou encore Cthu­lu Offerings.

N’ou­blions pas non plus les « scam­coins », qui se pré­sentent comme des mon­naies sérieuses, visant à résoudre un pro­blème pré­cis, avant que l’on se rende compte qu’il s’a­gis­saient d’escroqueries.

Car il faut par­fois se méfier de leur nom. Le diri­geant de « Confi­do », qui signi­fie en ita­lien « je fais confiance », était ain­si par­ve­nu à lever 1235 ETH (qui valent aujourd’­hui près de 500 000 euros), avant de dis­pa­raître quelques semaines après avec son butin.

évolution du prix de confido

Pour en savoir plus, n’hé­si­tez pas à consul­ter notre article dédié à l’ar­naque de Confi­do.

L’importance du nom

PoopMais si ces coins ont pu faire perdre beau­coup d’argent à leurs inves­tis­seurs, ils n’a­vaient pas pour seul objec­tif de les dépos­sé­der de leurs autres coins.

Ce n’est pas le cas Chichicoin :

« Le logi­ciel conte­nait un mal­ware doté d’un “voleur de wal­let” ain­si que d’un enre­gis­treur de frappe »

Notez par ailleurs que cette pro­fu­sion de coins a inci­té @StartaleTV a publier ce post twit­ter, qui est plu­tôt amusant.

La morale de ces échecs ? Un déve­lop­peur qui sou­haite lan­cer une cryp­to-mon­naie doit s’ef­for­cer de bien réflé­chir au nom qu’il va lui don­ner.

Ima­gi­nez ce qui serait adve­nu si Sato­shi Naka­mo­to avait déci­dé de créer un Kan­ga­roo­Bits ? La valeur de cette mon­naie aurait-elle pu dépas­ser les 9500 dollars ?

Oubliez la blo­ck­chain, la preuve de tra­vail ou encore l’im­mu­ta­bi­li­té. Le génie de M. Naka­mo­to réside peut-être dans le nom qu’il a choi­si pour le Bitcoin…

Réfé­rences : news.bitcoin.com, Coin­mar­ket­cap

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