Les pays du G20 ont signé dimanche, à Buenos Aires, une déclaration commune dans laquelle ils promettent notamment de réguler les crypto-monnaies et de combattre leur utilisation à des fins de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Voici ce que l’on peut lire dans la 25ème section de cette déclaration :
« Nous régulerons les crypto-actifs afin de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en concordance avec les normes du Groupe d’action financière (GAFI), et nous envisagerons, si besoin, de prendre d’autres initiatives analogues ».
Le GAFI est un organisme intergouvernemental basé à Paris et spécialisé dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. En juin dernier, ses membres avaient entamé des discussions visant à établir une série de règles qui s’imposeraient aux plateformes d’échange de crypto-monnaies.
Selon la déclaration récente du G20, « d’autres initiatives » pourraient être nécessaires, alors que les pays membres ont indiqué qu’ils allaient continuer à surveiller l’économie mondiale, qui est en train d’être rapidement numérisée. Ils précisent qu’ils rechercheront « une solution consensuelle pour répondre aux conséquences de la numération de l’économie sur le système fiscal international, avec une nouvelle réunion qui se tiendra en 2019 et un rapport final qui sera publié en 2020″.
En juillet, les pays du G20 avaient publié un communiqué dans lequel ils indiquaient vouloir introduire des règles anti-blanchiment d’argent dans la crypto-sphère. Ils avaient alors chargé le Conseil de stabilité financière (CSF) de plancher sur un cadre réglementaire pour le secteur. Dans la foulée, celui-ci avait publié une série de normes qui seront utilisées pour surveiller ces marchés.
« L’objectif de ces normes consiste à identifier, au moment opportun, l’émergence de toute préoccupation liée à la stabilité financière. Pour y parvenir, elles s’appuient, lorsqu’elles sont disponibles, sur des données issues de sources publiques, afin d’employer une méthode permettant de mesure les risques potentiels », peut-on lire dans un document publié par le CSF.
Notons que ce groupement économique est dirigé par Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, dont ont sait qu’il milite pour une surveillance étroite de la crypto-sphère. En mars, dans un discours tenu lors de la Scottish Economics Conference, le dirigeant s’en était vivement pris aux actifs numériques, en déclarant que ceux-ci étaient « en train d’échouer ».
« La réponse longue et bienveillante : les crypto-monnaies agissent comme de l’argent. Au mieux, seulement pour certaines personnes, et, dans une certaine mesure, seulement en parallèle avec les monnaies traditionnelles des citoyens », avait-il lancé. « La réponse courte : elles sont en train d’échouer ».
Références : Saudi Gazette, CCN
je suppose que par« régulation » il veulent surtout dire « plus de taxes ». Si les cryptomonnaies sont entrain d’échouer pourquoi balisent t‑ils tous comme ça ?