La DEA américaine (Drug Enforcment Administration) a expliqué dans un rapport que le Bitcoin était actuellement utilisé pour faciliter le blanchiment d’argent, sous couvert de transactions commerciales (dispositif « trade-based money laundering » ou TBML).
Publié par le Département de la Justice , ce rapport offre une vision large des efforts menés par le gouvernement américain pour lutter contre le trafic de drogue. On retrouve dans cet étude une partie concernant les crypto-monnaies : celles-ci seraient utilisées par des criminels cherchant à blanchir des fonds au travers d’opérations de trading faisant intervenir le Bitcoin – avec en particulier le concours de sociétés chinoises.
… de nombreuses sociétés basées en Chine qui produisent des bien manufacturés pour alimenter des dispositifs TBML préfèrent désormais être payées en Bitcoin. Le Bitcoin est très populaire en Chine car il peut être utilisé pour mener à bien des transactions financières internationales, cour-circuitant ainsi le contrôle mené par le gouvernement chinois.
En dehors de cette déclaration, le rapport ne contient toutefois aucun chiffre spécifique concernant les sommes ainsi blanchies.
On peut également y lire que des brokers de Bitcoin « over-the-counter » (autrement dit, n’opérant pas dans le cadre d’un marché régulé) proposent leurs services afin de faciliter la mise en place de tels dispositifs – une tendance qui devrait se poursuivre.
L’usage croissant de brokers « over-the-counter », capables de transférer des millions de dollars en Bitcoin d’un pays à un autre, participent pleinement à la fuite de capitaux observée dans le cadre de ces dispositifs TBML.
Source : Coindesk