D’après l’une des figures les plus emblématiques du monde de la finance, le Bitcoin ne peut pas être considéré comme monnaie.
Mohamed El-Erian a ainsi expliqué à CNBC que les monnaies doivent normalement pouvoir être utilisées en tant que réserve de valeur, mais qu’elles doivent être prédictibles et stables pour pouvoir agir comme un moyen de paiement.
M. El-Erian, qui occupe actuellement le poste de conseiller économique chez Allianz, a poursuivi son raisonnement :
« Les Bitcoins n’y sont pas encore. Ils essayent toujours de trouver une stabilité. Dans ce sens, il s’agit plus d’une marchandise que d’une monnaie. »
L’homme avait d’ailleurs déclaré en Septembre que le Bitcoin était sur-évalué, et que son prix pourrait un jour refléter une large adoption. Il a expliqué que cela n’allait pas, selon lui, se produire.
Ce jeudi, il a réitéré son point de vue en expliquant que les personnes qui investissent dans le Bitcoin peuvent spéculer sur une large adoption du BTC à travers le monde, mais qu’ils ne devront pas s’atteindre à ce que les grandes institutions et les banques centrales se mettent à l’accepter.
M. El-Erian a déclaré que son inquiétude portait sur ces suppositions, qui tendent à faire croître le prix du Bitcoin. Il met en garde les investisseurs, qui doivent se demander si de telles présomptions sont cohérentes avec la réalité.
« C’est la question que devraient se poser les investisseurs s’ils visent à conserver des Bitcoins pendant plusieurs mois » a‑t-il expliqué à CNBC.
El-Erian n’est pas la seule figure majeure de la finance a expliquer que le Bitcoin constitue plus une marchandise qu’une monnaie. Les gouverneurs de la Banque du Mexique et de la Banque de Corée ont également partagé un point de vue similaire, tout comme la « Commodity Futures Trading Commission » américaine en 2015.
Référence : CoinDesk