Le bras droit de Warren Buffett et vice-président de Berkshire Hathaway aurait aimé que les États-Unis interdisent l’usage des actifs numériques, à l’image de ce qu’a décidé de faire la Chine.
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Charlie Munger, principal associé de l’investisseur milliardaire Warren Buffett, n’y va pas par quatre chemins pour donner son avis sur les cryptomonnaies : il les déteste.
S’exprimant lors d’une session de questions-réponses des actionnaires à l’occasion de l’assemblée annuelle de la Daily Journal Corp, l’homme de 98 ans a dressé un parallèle entre les cryptomonnaies et des infections sexuellement transmissibles.
« Je n’ai jamais investi dans les cryptomonnaies. Je suis fier de les avoir évitées. Elles sont un peu comme des maladies vénériennes ».
L’investisseur estime que les États-Unis auraient dû interdire leur utilisation :
« J’aurais aimé qu’elles soient immédiatement interdites […]. J’admire les Chinois pour les avoir interdites. Je pense qu’ils ont eu raison, et que nous avons eu tort de les avoir autorisées ».
Son associé Warren Buffett partage son point de vue vis-à-vis des actifs numériques. Le milliardaire a évoqué le Bitcoin à plusieurs reprises au cours des dernières années, déclarant qu’il s’agissait d’un actif « qui ne créé rien » et d’une « véritable bulle spéculative », le qualifiant de « mort-aux-rats au carré » ou encore d’une « illusion qui attire les charlatans ».
Malgré les critiques de Charlie Munger, son entreprise Berkshire Hathaway s’est récemment exposée (indirectement) aux cryptomonnaies. Dans un dépôt soumis le 14 février, la société d’investissement a révélé avoir mis la main sur 1 milliard de dollars d’actions de Nubank, la plus grande banque Fintech du Brésil, extrêmement populaire auprès des crypto-investisseurs locaux.
« L’investissement dans Nubank peut être considéré comme une façon pour Buffett de soutenir le monde de la Fintech et des cryptomonanies sans pour autant désavouer ses critiques passées », a expliqué Greg Waisman, cofondateur du service de crypto-portefeuille Mercuryo.
« Berkshire soutient désormais, de manière indirecte, l’écosystème des actifs numériques ».
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Charlie Munger avait prédit… l’échec de Tesla
Les déclarations de Charlie Munger ont provoqué de nombreuses réactions sur Twitter. Elon Musk, le PDG de Tesla, a révélé que l’investisseur lui avait confié en 2009 qu’il était persuadé que son entreprise ne rencontrerait jamais le succès :
I was at a lunch with Munger in 2009 where he told the whole table all the ways Tesla would fail.
Made me quite sad, but I told him I agreed with all those reasons & that we would probably die, but it was worth trying anyway.
— Elon Musk (@elonmusk) February 16, 2022
De son côté, l’internaute @cryptonator1337 a expliqué à ses abonnés que Charlie Munger n’était sans doute pas la meilleure personne pour donner son avis sur les nouvelles technologies :
When Munger was born in 1924…
.. Lenin died
.. the Ottoman Empire ended
.. Disney created the first cartoon
.. IBM was founded in New York State
.. the US president delivered a radio broadcast the first timeBut sure let’s listen to him talking about #Bitcoin
— CR1337 (@cryptonator1337) February 16, 2022