Plateformes d'échange de crypto-monnaies

La plateforme Changelly contrainte de bloquer certaines conversions en Monero (XMR)

Monero pièce

Cer­tains inter­nautes se sont récem­ment plaints auprès de Chan­gel­ly, après que la pla­te­forme ait blo­qué la tran­sac­tion d’un uti­li­sa­teur sou­hai­tant obte­nir du Mone­ro (XMR). Pour un porte-parole de la socié­té, il s’a­git de limi­ter les risques de blan­chi­ment d’argent en se confor­mant aux règles « Know Your Customer ».

Des XMRs placés en quarantaine

Changelly Tutoriel et avis, convertisseur de crypto-monnaiesUn inter­naute s’en prend à Chan­gel­ly. Dans un post publié sur Twit­ter, celui-ci rap­porte qu’a­près avoir ten­té d’y échan­ger une cryp­to-mon­naie contre du Mone­ro (XMR), ses coins ont été auto­ma­ti­que­ment clas­sés comme étant « à haut risque » – et les fonds concer­nés seraient tem­po­rai­re­ment blo­qués par la plateforme.

Cite par The Next Web, un porte-parole du site a depuis confir­mé le fait que Chan­gel­ly peut, si néces­saire, stop­per cer­taines tran­sac­tions, afin d’ob­te­nir des infor­ma­tions plus pré­cises auprès de l’u­ti­li­sa­teur qui l’a initiée :

« À toute la com­mu­nau­té Mone­ro, sachez que notre sys­tème de ges­tion des risques ne bloque pas sys­té­ma­ti­que­ment l’en­semble des tran­sac­tions », a‑t-il expli­qué. « Mone­ro est une cryp­to-mon­naie qui masque les iden­ti­tés de l’é­met­teur et du des­ti­na­taire, ren­dant ain­si les tran­sac­tions impos­sibles à tra­cer. C’est la rai­son pour laquelle la pro­ve­nance de mon­tants impor­tants d’une autre cryp­to-mon­naie doit être véri­fiée avant que celle-ci ne puisse être conver­tie en XMR ».

Respecter les règles « Know Your Customer » (KYC)

Know Your CustomerIl pré­cise que la pla­te­forme – qui pro­pose éga­le­ment d’autres cryp­to-mon­naies ano­nymes, comme le Zcash ou le Dash – n’a rien contre les tra­ders de XMRs. Il s’a­gi­rait seule­ment de se confor­mer à cer­taines obli­ga­tions réglementaires :

« Nous n’a­vons pas de pré­ju­gés et nous n’é­prou­vons pas de méfiance à l’é­gard des uti­li­sa­teurs qui échangent du XMR », a expli­qué le porte-parole. « Cette pro­blé­ma­tique est liée à une pro­cé­dure “Know Your Cus­to­mer” que nous avons du mettre en place suite au nombre crois­sant de cas de blan­chi­ment d’argent liés à notre service ».

Avant tou­te­fois d’a­jou­ter que Chan­gel­ly pour­rait être ame­née à conser­ver indé­fi­ni­ment les coins concer­nés, en l’ab­sence des jus­ti­fi­ca­tifs nécessaires :

« Encore une fois, notre sys­tème de ges­tion des risques peuvent être ame­nés à blo­quer tem­po­rai­re­ment cer­taines tran­sac­tions sus­pectes. Notre dépar­te­ment dédié à la sécu­ri­té tra­vaille dur pour trai­ter ces opé­ra­tions au plus vite », explique-t-il.

« Lors­qu’un client refuse de nous four­nir les infor­ma­tions néces­saires, nous ne pou­vons tout sim­ple­ment pas rendre les coins, dans la mesure où nous ne sou­hai­tons pas trai­ter et trans­fé­rer des actifs qui pour­raient poten­tiel­le­ment avoir été volés ou avoir été obte­nus illégalement ».

Chan­gel­ly n’est pas la seule pla­te­forme à devoir s’a­dap­ter aux exi­gences régle­men­taires crois­santes qui semblent entou­rer les coins ano­nymes. En juin der­nier, on appre­nait que le gen­darme des mar­chés finan­ciers japo­nais – la Finan­cial Ser­vices Agen­cy (FSA) – fai­sait pres­sion sur les bourses d’é­change locales pour qu’elles cessent de pro­po­ser des cryp­to-mon­naies ano­nymes. Depuis, cer­taines d’entre elles ont déci­dé de déré­fé­ren­cer cer­tains actifs numé­riques de cette nature, comme le Dash, le Mone­ro ou le Zcash.

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