La Chine ambitionne de bloquer l’accès à l’ensemble des sites étrangers liés au trading de crypto-monnaies et aux ICOs.
Avertissement : les traductions proposées dans cet article sont approximatives.
Dissuader les investisseurs de se tourner vers les plateformes étrangères
D’après un article publié hier par le Financial News, un journal édité par la Banque populaire de Chine, les autorités seraient en train de mettre en place de nouvelles mesures réglementaires qui viseraient principalement l’utilisation de plateformes de trading étrangères par les citoyens, mais aussi leur participation à des ICOs.
Voici ce qu’a indiqué hier le site ThePaper.cn :
« Afin d’empêcher et de limiter les risques financiers, les autorités prendront des mesures réglementaires à l’encontre des ICOs et des plateformes d’échange de monnaies virtuelles – qu’elles soient situées dans le pays ou à l’extérieur. Elle prononcera notamment la fermeture des entreprises qui sont liées à cet écosystème, ainsi que l’interdiction d’utiliser des sites d’échange de monnaies virtuelles, locaux et étrangers ».
Au début de l’année 2017, Pékin avait commencé à s’intéresser de très près aux actifs numériques. Le 4 septembre, le gouvernement faisait interdire les ICOs – avant de rapidement décider de faire fermer les plateformes d’échange domestiques, en les contraignant à mettre un terme à leurs activités avant le 30 septembre.
Cette publication indique également que le yuan chinois ne serait presque plus utilisé par les traders (ceux-ci doivent sans doute se tourner vers des paires d’échange faisant intervenir le BTC, l’ETH, l’USDT ou encore le KRW) : « Après le “nettoyage” et la “remise en état”, le volume des échanges de monnaies virtuelles libellés en renminbi sur les volumes mondiaux est passé de 90% à moins de 1%, limitant ainsi grandement les risques ».
Cette annonce intervient une semaine après que l’Internet Finance Association du pays ait constaté que les mesures précédentes, destinées à mettre un terme à l’achat de crypto-monnaies, avaient partiellement échoué. Les autorités avaient ainsi publié un avis au public, en alertant les investisseurs sur les risques liés au trading de crypto-monnaies sur des plateformes étrangères et à la participation à des Initial Coin Offerings (ICOs).
Si l’on se fie aux informations révélés hier, la Banque populaire de Chine semble prête à adopter un cadre réglementaire plus contraignant, en empêchant les investisseurs de s’appuyer sur des sites d’échange internationaux. Cette décision, qui aurait été prise dans l’esprit du récent avis au public, montre que Pékin semble prend très au sérieux ce phénomène.
En pointant le Japon et Hong Kong comme des destinations prisées par les traders chinois, l’article explique ceci :
« Les transactions internationales, l »évasion réglementaire”, le trading de monnaies virtuelles et les ICOs sont à nouveau effectives. Prenez par exemple les ICOs étrangères, financées par des participants chinois. Les risques variés et les problèmes identifiés dans notre avis au public existent toujours, notamment une émission illégale, des mentions irréalistes, des fraudes et même de la vente pyramidale, et il pourrait être encore plus compliqué pour les investisseurs de récupérer les sommes perdues ».
On avait pu récemment voir que de nombreuses entreprises de minage de crypto-monnaies chinoises s’étaient délocalisées dans des pays tels que la Suisse ou au Canada – des régions nettement plus accueillantes pour ce type d’activité.
L’influence de la Chine sur les crypto-marchés
Il a déjà été possible de constater à plusieurs reprises l’influence du pays sur les prix des crypto-monnaies :
On peut toutefois penser qu’une telle annonce ne devrait vraisemblablement pas produire des conséquences aussi lourdes que par le passé. D’une part, les marchés ont déjà fortement chuté (pour plusieurs raisons) – et il est bien difficile d’imaginer le Bitcoin perdre à nouveau plus de 40% de sa valeur.
D’autres part, il n’y a rien de nouveau sous le soleil : Pékin a déjà déclaré la guerre aux crypto-monnaies depuis un certain temps, et la plupart des activités liées à ces actifs sont déjà interdites en Chine. Et de nombreuses plateformes originaires du pays (telles que Binance ou BTCC) ont déjà fait migrer l’ensemble de leurs serveurs en dehors de la région.
Enfin, on peut penser que de nombreux traders pourraient décider de poursuivre leur activité, notamment à travers l’utilisation d’un VPN.
Référence : CCN
BONJOUR LES CRYPTOMANIA
LA VICTOIRE EST POUR NOUS
LE GOUVERNEMENT CHINOIS A ÉCHOUÉ ENCORE UNE FOIS
ET NE VEUX PAS RECONNAÎTRE QUE DIEU LUI MEME AIME LES CRYPTO
QUE ON VA INTERDIRE LES PLATES FORME INTERNATIONALE
COUPER INTERNET EN MEME TEMPS
PERDER VOTRE TEMPS NE PENSER AU BIEN ETRE DE VOTRE PEUPLE