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Hausse de Polkadot (DOT) : les marchés saluent l’annonce de l’arrivée des « parachains »

Polkadot

Le DOT – le token natif de la blo­ck­chain Pol­ka­dot – a enre­gis­tré une hausse impor­tante au cours des der­nières heures. L’ac­tif pro­fite sans doute de l’an­nonce du lan­ce­ment le mois pro­chain, après 5 ans de déve­lop­pe­ment, des « parachains ».

Polkadot (DOT) : + 17% en 24 heures

Lors de la rédac­tion de cet article, le DOT s’é­chan­geait à 41,49 dol­lars, en hausse de 17,33% sur les 24 der­nières heures. L’ac­tif se rap­pro­chait ain­si de son record his­to­rique de 49,69 dol­lars, atteint le 15 mai dernier.

L'évolution du cours de Polkadot (DOT) au 14 octobre 2021

Avec une valo­ri­sa­tion de plus de 41 mil­liards de dol­lars, Pol­ka­dot poin­tait à la 8ᵉ posi­tion du clas­se­ment de Coin­Mar­ket­Cap. Le réseau se rap­pro­chait ain­si d’autres « Ethe­reum Killers » comme Car­da­no (4ᵉ) et Sola­na (7ᵉ).

Cette hausse était sans doute liée à l’an­nonce faite ce mer­cre­di 13 octobre du lan­ce­ment des « parachains » :

« 5 ans après notre vision d’un fra­me­work “mul­ti-chaînes” hété­ro­gène, pré­sen­té pour la pre­mière fois dans le “White Paper” de Pol­ka­dot, les “para­chains” sont désor­mais prêtes à être lan­cées sur Polkadot ».

Les pre­mières enchères per­met­tant de lan­cer des « para­chains” devraient avoir lieu à par­tir du 11 novembre pro­chain.

L’ap­pré­cia­tion du DOT avait été pré­dite dimanche der­nier par Lark Davis :

Qu’est-ce que Polkadot et que ce sont les « parachains » ?

Pol­ka­dot a été fon­dée par Gavin Wood, cofon­da­teur d’E­the­reum, et Robert Haber­meier, qui ont tous deux joué un rôle impor­tant au sein de Pari­ty Technologies.

Voi­ci ce que l’on peut lire sur le site de Pol­ka­dot :

« Pol­ka­dot est un pro­to­cole réseau qui per­met à des don­nées – pas seule­ment à des tokens – d’être trans­fé­rées entre des blo­ck­chains. Par consé­quent, Pol­ka­dot est un véri­table envi­ron­ne­ment appli­ca­tif mul­ti-chaînes, qui rend par exemple pos­sible des registres “cross-chains” ou des cal­culs “cross-chains”. Pol­ka­dot peut trans­fé­rer des don­nées entre des blo­ck­chains publiques, ouvertes et sans per­mis­sion, mais aus­si des blo­ck­chains pri­vées avec permission.

« Cela rend pos­sible la concep­tion d’ap­pli­ca­tions qui obtiennent des don­nées “avec per­mis­sion”, depuis une blo­ck­chain pri­vée, et de les uti­li­ser sur une blo­ck­chain publique. Par exemple, les don­nées aca­dé­miques pri­vées d’une école peuvent envoyer une preuve à un “smart contract” de véri­fi­ca­tion de diplômes sur une chaîne publique ».

De leur côté, les « para­chains » sont des blo­ck­chains ados­sées au réseau prin­ci­pal. Elles dis­posent de leurs propres tokens et peuvent « opti­mi­ser leurs fonc­tion­na­li­tés pour des cas d’u­sage spécifiques » :

« Chaque déve­lop­peur, socié­té ou indi­vi­du peut créer sa propre “para­chain” […], nous explique Binance Aca­de­my. Une fois connec­tée au réseau Pol­ka­dot, elle peut inté­ra­gir avec les autres “para­chains” du réseau ».

En mai, Pol­ka­dot avait ren­du dis­po­nible les pre­mières « para­chains » sur le réseau expé­ri­men­tal Kusa­ma, actuel­le­ment valo­ri­sé à 3,6 mil­liards de dollars.

Enfin, le DOT est le token natif du réseau Pol­ka­dot. Il offre plu­sieurs cas d’usage :

  • des droits de vote : pour déter­mi­ner les frais du réseau, déci­der de mises à jour ou ajou­ter ou sup­pri­mer des « parachains » ;
  • du « sta­king » : pour per­ce­voir des inté­rêts en sécu­ri­sant le réseau ;
  • du « bon­ding » : pour pou­voir lan­cer de nou­velles « parachains ».

« Une avancée majeure »

« Le lan­ce­ment des “para­chains” sur Pol­ka­dot consti­tue une avan­cée majeure pour le sec­teur », a décla­ré Peter Mau­ric, direc­teur des affaires publiques de Pari­ty Tech­no­lo­gies, au site Decrypt.

« En tant que seul pro­to­cole de « couche zéro » de la blo­ck­chain, Pol­ka­dot a été conçue pour dis­rup­ter l’en­vi­ron­ne­ment des pro­to­coles de « pre­mière couche » au cours des pro­chaines années, en limi­tant gan­de­ment les frais néces­saires à la sécu­ri­sa­tion et la connexion de réseaux de pre­mière couche sous la forme de “para­chains”  ».

Les « couches » font réfé­rences aux réseaux qui sont déve­lop­pés autour d’une blo­ck­chain. Par exemple, les réseaux « de seconde couche » – comme le Light­ning Net­work pour le Bit­coin ou Poly­gon pour Ethe­reum –  per­mettent de trai­ter plus rapi­de­ment les tran­sac­tions en limi­tant les inter­ac­tions avec la blo­ck­chain « de pre­mière couche ». De son côté, un pro­to­cole de « couche zéro » doit notam­ment offrir une meilleure effi­cience en connec­tant ensemble plu­sieurs blockchains.

Cet article ne consti­tue pas une recom­man­da­tion d’investissement. Nous ne sau­rons être tenus res­pon­sables de toute perte en capi­tal, en lien avec sa lecture.
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