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Kim Dotcom : « Vendez vos dollars pour acheter de l’or et du Bitcoin »

Kim Dotcom

Kim Dot­com, le créa­teur du défunt Megau­pload, a récem­ment appe­lé les inter­nautes à délais­ser le dol­lar pour inves­tir dans l’or et le dans Bit­coin. Pour se jus­ti­fier, il a poin­té du doigt la flam­bée de la dette amé­ri­caine, dont il estime qu’elle pour­rait « détruire l’empire amé­ri­cain » avant de pro­vo­quer « un effon­dre­ment de l’é­co­no­mie mon­diale ».

Le déficit américain s’envole

Si Kim Dot­com est un indi­vi­du contro­ver­sé, son alerte n’est peut-être pas tota­le­ment infon­dée. En effet, selon un récent rap­port du Bureau du bud­get du Congrès, le défi­cit amé­ri­cain s’est récem­ment envo­lé, en aug­men­tant de 20% au cours des 10 der­niers mois. Entre octobre et juillet, les dépenses du pays ont dépas­sé les 682 mil­liards de dol­lars – soit 116 mil­liards de plus qu’au cours de la même période lors de l’an­née précédente.

Cette hausse est en par­tie liée aux cadeaux fis­caux accor­dés par Donald Trump, mais aus­si à un accord du Congrès visant à aug­men­ter les dépenses publiques. Le pré­sident amé­ri­cain estime que ces réduc­tions per­met­tront, à terme, de favo­ri­ser la crois­sance éco­no­mique, d’ac­croître les recettes fis­cales et de réduire le déficit.

Mais alors que le PIB des États-Unis a pro­gres­sé de 4,1% au deuxième tri­mestre, en rythme annuel, les éco­no­mistes estiment qu’une crois­sance plus forte est néces­saire pour par­ve­nir à réduire le défi­cit.

1 000 milliards de dollars de déficit en 2019 ?

Dette américaineLe défi­cit amé­ri­cain devrait atteindre les 793 mil­liards de dol­lars d’i­ci à la fin de l’an­née, et pour­rait fran­chir le seuil des 1000 mil­liards de dol­lars en 2019. Cer­tains obser­va­teurs s’at­tendent à ce que, d’i­ci 30 ans, les dépenses liées au rem­bour­se­ment des inté­rêts de la dette dépassent celles de la défense et de la sécu­ri­té sociale.

En 2012, Kim Dot­com avait été incul­pé pour asso­cia­tion de mal­fai­teurs en vue d’ac­ti­vi­té éco­no­mique illé­gale, de contre­fa­çon de copy­right et de blan­chi­ment d’argent. En juillet der­nier, la jus­tice néo­zé­lan­daise a confir­mé qu’il pou­vait être extra­dé aux États-Unis.

Réfé­rence : CCN

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