Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan, se retrouve dans une situation plutôt ironique. En effet, quelques semaines après avoir accusé le Bitcoin d’être une « fraude », la banque suisse se retrouve sanctionnée pour fraude financière.
Les informations publiées par le site Die Handelszeitung indiquent ainsi que l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) a jugé en juin dernier JPMorgan coupable de blanchiment d’argent.
S’en est suivie une bataille judiciaire portant sur la publication du jugement de la Finma, que Jamie Dimon voulait garder confidentiel. Toutefois, ce mois-ci, la loi a statué contre, même si les détails des malversations pour lesquelles a été condamnée la banque demeurent vagues.
Cette nouvelle est particulièrement amusante pour les soutiens du Bitcoin, qui ont pu lire ou entendre en septembre dernier les déclarations de Jamie Dimon au sujet de la crypto-monnaie. Il avait affirmé que le Bitcoin était une « fraude », et que la monnaie été réservée aux « vendeurs de stupéfiants. »
Certaines commentateurs, comme l’expert en sécurité informatique Andreas Antonopoulos, on rapidement réagit à cette annonce. L’homme a profité d’une session de questions réponses pour partager son sentiment vis-à-vis de ces nouvelles révélations.
« Il est intéressant de voir comment le dirigeant de la plus grande banque d’investissement au monde parvient à trouver du temps, dans son agenda extrêmement chargé, pour parler de “rien” : une petite technologie insignifiante qui n’a aucun impact sur notre monde, » a‑t-il affirmé, non sans ironie. « Il est déconcertant de voir à quel point il s’y intéresse. »
Quelques semaines après sa sortie remarquée de septembre au sujet du Bitcoin, M. Dimon avait affirmé qu’il « n’en parlerait plus », alors que d’autres figures de la finance se sont déclarés « ouvertes » à une potentielle utilisation des crypto-monnaies.
Références : CoinTelegraph