Maksim Oreshkin, le ministre russe du développement économique, a récemment évoqué la baisse du Bitcoin. Il juge que la première crypto-monnaie, dont le prix est passé en moins d’un an de 20 000 à 4 000 dollars, a éclaté comme l’aurait fait une « bulle de savon ».
Dans un entretien accordé ce mercredi aux médias, dans le cadre du forum consacré à l’investissement « Russia Calling », M. Oreshkin s’en est pris au Bitcoin, qu’il a comparé à une « bulle de savon ».
Le dirigeant estime toutefois que l’actif numérique a eu un impact positif, en favorisant l’investissement dans les nouvelles technologies. Il pense que l’effervescence qu’ils a suscité a permis de mettre en lumière de nombreux projets dans des secteurs innovants, principalement celui de la technologie blockchain.
« Vous vous souvenez sans doute de ce que j’avais dit, par exemple l’année dernière, lorsque le prix du Bitcoin avait atteint les 20 000 dollars – alors qu’il se retrouve désormais à 4 000 dollars. J’avais dit des choses simples. Le Bitcoin est une bulle de savon, il a plongé, voilà ce qui s’est passé […]. Malheureusement, de nombreuses personnes ont été affectées, mais encore une fois, il a permis de donner un élan positif à de nouvelles technologies et à de nouvelles entreprises ».
Ces déclarations interviennent alors que la Russie n’a pas encore pris de décision concernant le statut légal du crypto-trading, des ICOs ou encore du minage – même si les autorités publient régulièrement des avertissements portant sur cet écosystème.
En mars, trois proposition de loi visant à combler ce vide juridique ont été soumises au parlement russe. Celles-ci contenaient toutefois une clause stipulant que l’État ne reconnaîtrait pas les actifs numériques comme des monnaies ayant cours légal dans le pays.
En juin, le président russe Vladmir Poutine avait déclaré que même si son pays continuait à observer le « phénomène » crypto avec intérêt, il ne pouvait pas encore agir contre les startups organisant des ventes de tokens, dans la mesure où ces levées de fonds n’entraient pas dans le champ réglementaire des agences gouvernementales.
Référence : CCN