PayPal va lancer son service de crypto-trading au Royaume-Uni

Pay­pal va bien­tôt per­mettre à ses clients rési­dant au Royaume-Uni d’a­che­ter, de vendre et de conser­ver des cryp­to­mon­naies. Ils pour­ront inves­tir dans quatre coins : le BTC, l’ETH, le LTC et le BCH.

Pay­pal a annon­cé le lan­ce­ment de son cryp­to-ser­vice au Royaume-Uni. Dès la semaine pro­chaine, la socié­té de paie­ment per­met­tra à ses clients rési­dant en Angle­terre, en Écosse, en Irlande du Nord et dans le Pays de Galles d’a­che­ter, de vendre et de conser­ver des cryp­to­mon­naies.

Après le lan­ce­ment des États-Unis en octobre der­nier, il s’a­git de la pre­mière région du monde dans laquelle Pay­pal étend son cryp­to-ser­vice. Comme les uti­li­sa­teurs amé­ri­cains, les clients du Royaume-Uni auront la pos­si­bi­li­té d’é­chan­ger et de conser­ver 4 cryp­to­mon­naies : le Bit­coin (BTC), l’E­ther (ETH), le Lite­coin (LTC) et le Bit­coin Cash (BCH).

Pay­pal conti­nue­ra de faire confiance à son par­te­naire Paxos, qui lui offre déjà ses ser­vices aux États-Unis en tant que teneur de mar­ché et four­nis­seur de solu­tions de garde. Si le géant du paie­ment ne per­met pas encore à ses clients de reti­rer leurs cryp­to­mon­naies vers des por­te­feuilles tiers, l’un de ses repré­sen­tants a confié qu’il pour­rait pro­chai­ne­ment pro­po­ser cette fonctionnalité.

Pas plus de 15 000 livres sterling par semaine

Les uti­li­sa­teurs de Pay­pal peuvent inves­tir dans les cryp­to­mon­naies avec seule­ment 1 dol­lar ou 1 livre sterling.

Il existe tou­te­fois un maxi­mum au-delà duquel ils ne peuvent pas aller. Au Royaume-Uni, les clients ne pour­ront pas ache­ter plus de 15 000 livres ster­ling de cryp­to­mon­naies par semaine, explique l’un des porte-paroles de l’en­tre­prise. Le mon­tant maxi­mum sur une période de 12 mois sera quant à lui de 35 000 livres sterling.

De leur côté, les uti­li­sa­teurs amé­ri­cains dis­posent d’une marge de manœuvre plus grande, avec une limite heb­do­ma­daire qui s’é­lève à 100 000 dollars.

Pay­pal per­met à ses clients amé­ri­cains d’ef­fec­tuer leurs achats en ligne en uti­li­sant des cryp­to­mon­naies – du moins pas direc­te­ment. Ils doivent d’a­bord vendre leurs actifs numé­riques contre des dol­lars, puis uti­li­ser ces der­niers pour régler les com­mer­çants sur Pay­pal.

L’ap­pli­ca­tion Ven­mo, déte­nue par le géant du paie­ment, offre éga­le­ment aux uti­li­sa­teurs rési­dant outre-Atlan­tique la pos­si­bi­li­té d’a­che­ter, de vendre et de conser­ver des cryp­to­mon­naies. Elle n’est pour le moment pas dis­po­nible au Royaume-Uni.

Paypal se tourne vers la crypto-sphère

Il est tou­jours impos­sible de connaître les volumes de tran­sac­tions trai­tés par Pay­pal, ou d’ob­te­nir une esti­ma­tion du chiffre d’af­faires lié à son offre de tra­ding de mon­naies numé­riques. Contrai­re­ment à des socié­tés de paie­ment comme Square ou Robin­hood, Pay­pal ne révèle pas d’in­for­ma­tions finan­cières concer­nant son crypto-service.

L’en­tre­prise ne se contente pas d’of­frir à ses clients la pos­si­bi­li­té de miser sur les actifs numé­riques : elle est éga­le­ment très active dans la cryp­to-sphère, à tra­vers plu­sieurs inves­tis­se­ments. L’u­ni­té de capi­tal-risque de Pay­pal a finan­cé des star­tups telles que Tax­Bit, TRM Labs ou encore Talos. En mars der­nier, elle avait mis la main sur Curv, une entre­prise spé­cia­li­sée dans la sécu­ri­té infor­ma­tique du sec­teur des cryptomonnaies.

Réfé­rence : The­Block