Les autorités européennes de surveillance (l’EBA, l’EIOPA et l’ESMA) ont publié un communiqué de presse alertant les épargnants sur les risques associés à l’achat de crypto-monnaies.
Manque de régulation et bulle spéculative
Hier, les trois autorités européennes de surveillance ont publié un communiqué destiné aux épargnants. Elles les alertent notamment sur les risques liés à l’achat de monnaies numériques, en soulignant qu’il s’agit d’actifs non régulés.
Leur principale inquiétude provient des dangers liés aux plateformes d’échange de crypto-monnaies, qui sont susceptibles d’être piratées ou d’être fermées – avec l’impossibilité pour les épargnants de récupérer leurs fonds.
« Par exemple, si une plateforme d’échange de monnaies virtuelles venait à fermer, ou si l’argent des utilisateurs était débordé suite à une attaque menée contre cette plateforme, il n’existe aucune loi européenne qui permettrait de couvrir leurs pertes ».
Une autre inquiétude : le communiqué évoque le « signe clair » d’une bulle spéculative autour des actifs numériques.
On peut penser qu’une telle déclaration est liée à la correction récemment subie par le Bitcoin. Après un record historique de 20 000 dollars atteint à la mi-décembre, et alors qu’une certaine frénésie semblait s’être emparée de l’actif, de nombreux épargnants décidaient d’investir dans la crypto-monnaie.
Depuis, le prix du Bitcoin a plongé à moins de 6500 dollars, avant de remonter, lors de la rédaction de cet article, à 8850 dollars. Le premier actif numérique enregistre ainsi toujours une hausse de près de 800% sur un an.
« Inadéquates pour la plupart des épargnants »
Parmi les principaux arguments évoqués par les rédacteurs du communiqué, on apprend que les crypto-monnaies seraient « inappropriées » pour une grande partie des investisseurs – qu’il agissent dans le cadre d’un placement à court ou à long terme :
« La forte volatilité des monnaies virtuelles, les incertitudes qui entourent leur avenir ainsi que le manque de fiabilité des plateformes d’échange et des fournisseurs de wallet rendent les monnaies virtuelles inappropriées pour la plupart des épargnants. C’est le cas pour ceux qui s’appuient sur un horizon d’investissement à court terme, mais aussi pour ceux qui poursuivent des objectifs à plus long terme, comme l’ambition d’économiser pour leur retraite ».
Pourtant, à l’exception des épargnants qui ont investi à la fin de l’année 2017 et dont les portefeuilles sont toujours dans le rouge, ils sont nombreux à se féliciter de s’être tourné vers les monnaies numériques – des actifs qui ont pu leur offrir des performances bien supérieures à celles des autres véhicules d’investissement.
Par ailleurs, « le manque de fiabilité des plateformes d’échange » – qui ne concerne ces derniers mois que quelques cas, comme Bitgrail ou Coincheck – peut être facilement contourné en transférant ses actifs vers des wallets dont on détient les clés privées.
Les ICOs, des placements « extrêmement risqués »
Ce n’est pas la première fois que les autorités européennes alertent les investisseurs sur les risques liés aux crypto-monnaies.
En 2017, après avoir volé la vedette au secteur du capital-risque, les Initial Coin Offerings – des levées de fonds conduites en crypto-monnaies, et dont la qualité est extrêmement hétérogène – ont attiré de nombreux investisseurs.
C’est d’ailleurs ce qui avait conduit l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) à publier un communiqué évoquant l’instabilité des ICOs, en alertant les épargnants sur la nature hautement spéculative de ces placements :
« Les ICOs constituent des investissements extrêmement spéculatifs. Ceux-ci peuvent, selon la manière dont ils sont structurés, ne pas entrer dans l’espace réglementé – et par conséquent, les investisseurs ne bénéficient pas de la protection à laquelle ils peuvent prétendre dans le cadre d’investissements régulés. »
Même si elle présentait les ICOs comme une manière innovante de lever des fonds, l’agence nourrissait des craintes liées à l’absence d’un cadre réglementaire autour de cet écosystème. Elle avait notamment évoqué le manque de liquidité des marchés secondaires, la forte volatilité des tokens issus d’ICOs mais aussi le fait que les gouvernements ne pouvaient protéger les épargnants contre les escroqueries dont ils pouvaient être victimes.
Référence : Bitcoinist, ESMA
C’est marrant les gouvernements n’alertent pas sur les risquent actuels que coure notre argent sur nos comptes en banque et sur nos assurance vie qui sont 1000 fois plus élevés que sur ces malheureuses crypto-monnaies.
Des directives europeennes ont été passées pour que l’état ne garantisse plus ni nos compte en banques en cas de faillite des banques ni nos assurance vie en cas de crash boursier. Les plus grosses banques europeennes maquillent leur bilan pour dissimuler leur état de faillite. Un immense crash boursier est imminent. Les bourses europeennes ne sont maintenues a la hausse que grace aux injections de planche a billet de la BCE ( 80 milliards par mois depuis 2014). Les états europeens sont en faillite et ne bouclent plus leur budget depuis des decennies car ils ont des dettes collossales irremboursables a cause du systeme d’endettement moyennant interets aupres des banques privees (loi scélérate de 1973 ). Pour payer les milliards d’interets aux banque privees tenues par l’élite satanique qui dirige ce monde ( monde = anagramme de démon ) les états se servent sur le dos des peuples en rognant sur les prestation sociales et en augmentant les taxes et les impots. Tant et si bien qu’on a aujourd’hui en France 10 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. Jusqu a quand ce monde démoniaque va t il perdurer ? Jusqu a quand l’humanité va se laisser enfumer par cette clique de démons reptiliens parasites et ursupateurs qui se sont infiltrés sur cette planète