Les plus optimistes sont les Millennials, dont la moitié déclarent vouloir privilégier les actifs numériques au détriment du dollar.
Selon une étude menée fin août par la société de recherche YouGov Omnibus, près des trois quarts (79%) des américains connaissent au moins une crypto-monnaie.
Alors que 71% des sondés en ont déjà entendu parler, le Bitcoin arrive en tête des actifs cités. Il se place loin devant la deuxième devise numérique la plus connue, l’Ether, évoquée par 13% des personnes interrogées.
Toujours selon le même sondage, les hommes seraient plus nombreux à avoir entendu parler du Bitcoin, de l’Ether et/ou du Litecoin que les femmes (84% contre 73%).
Plus d’un tiers (36%) des sondés estiment que les crypto-monnaies seront largement acceptées d’ici les 10 prochaines années. Sans surprise, les Millennials sont les plus optimistes, puisqu’ils sont 44% à croire à la démocratisation des actifs numériques, contre 34% des membres de la Génération X (les personnes nées entre 1961 et 1981) et 29% des baby boomers.
Parmi les individus qui jugent que l’usage des crypto-monnaies devrait se généraliser, ils sont 36% à déclarer vouloir utiliser celles-ci plutôt que des dollars. Une volonté bien plus marquée chez les Millennials, dont près de la moitié (48%) souhaitent les privilégier au détriment du billet vert.
Encore peu d’utilisateurs
Parmi les personnes interrogées qui connaissent le Bitcoin, 87% confient n’y avoir jamais eu recours. Dans le même temps, 49% d’entre elles déclarent ne pas regretter le fait de ne pas en avoir acheté, et ne pas prévoir de le faire. À l’inverse, 15% estiment qu’elles auraient du s’offrir des BTCs, mais jugent qu’il est désormais trop tard. Notons que les individus âgés entre 35 et 54 ans sont plus d’un sur cinq (21%) à opter pour cette dernière réponse, contre seulement 11% des plus de 55 ans.
Parallèlement, les crypto-monnaies semblent avoir du mal à se défaire de leur image sulfureuse. Un quart des américains estiment que ces actifs sont principalement utilisés pour des achats illicites, tandis que 17% pensent que ce sont des transactions légales qui priment.