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« Le Bitcoin n’a aucune valeur » : Jamie Dimon en remet une couche sur le BTC

Jamie Dimon Bitcoin

Le patron de JP Mor­gan s’en est pris, une nou­velle fois, au Bit­coin. Sa banque per­met pour­tant à ses clients de miser sur les actifs numériques.

Il per­siste et signe. Mal­gré une hausse de 33% au cours des deux der­nières semaines, le célèbre « cryp­to-bear » Jamie Dimon semble tou­jours peu convain­cu par le BTC :

« Je pense que le Bit­coin n’a aucune valeur », a tan­cé le PDG du géant ban­caire JP Mor­gan dans le cadre de la réunion annuelle de l’Ins­ti­tute of Inter­na­tio­nal Finance.

Ce n’est pas la pre­mière fois que le diri­geant s’en prend au BTC. Il avait com­men­cé à cri­ti­quer l’ac­tif numé­rique en jan­vier 2014, décla­rant à CNBC qu’il consti­tuait « une très mau­vaise réserve de valeur » et qu’il pou­vait être « indé­fi­ni­ment copié ».

Durant les années sui­vantes, il avait accu­sé la pre­mière cryp­to­mon­naie d’être une « escro­que­rie » et un « or pour les idiots », indi­quant qu’elle « n’i­rait nulle part » et que ce n’é­tait « pas sa tasse de thé ».

Lors­qu’il avait évo­qué publi­que­ment le Bit­coin pour la pre­mière fois, l’ac­tif numé­rique s’é­chan­geait à 808 dol­lars. Depuis, alors que son cours s’é­lève actuel­le­ment à 54 460 dol­lars, son prix a été mul­ti­plié par 67 en moins de 8 ans.

Le diri­geant a tou­te­fois recon­nu que ses clients pou­vaient voir le BTC d’un autre œil :

« Nos clients sont des adultes. Ils sont en désac­cord, et c’est ce qui fait les mar­chés. Par consé­quent, s’ils sou­haitent pou­voir ache­ter du Bit­coin, nous ne pou­vons pas les conser­ver pour eux, mais nous pou­vons leur offrir un accès “propre” et dans la légalité ».

En effet, les conseillers de la banque ont depuis fin juillet la pos­si­bi­li­té d’ai­der leurs clients à ache­ter et vendre 5 pro­duits finan­ciers ados­sés aux cryp­to­mon­naies, pro­po­sés par les socié­tés Grays­cale et Osprey Funds. Ils peuvent ain­si miser sur le Bit­coin, l’E­ther, le Bit­coin Cash et l’E­ther Clas­sic. Ces conseillers n’ont tou­te­fois pas la pos­si­bi­li­té de sug­gé­rer direc­te­ment ces pro­duits d’in­ves­tis­se­ment – ils doivent se conten­ter de les recom­man­der si leurs clients leur font part de leur désir de miser sur les actifs numériques.

« Le gouvernement va les réglementer »

Durant cette réunion, Jamie Dimon a éga­le­ment évo­qué le thème de la régle­men­ta­tion :

« Peu importe ce que pensent les gens dans la salle, ou ce que pense tout liber­taire, ou ce que n’im­porte qui pense : le gou­ver­ne­ment va les régle­men­ter [les cryptomonnaies] ».

Ces der­nières semaines, ce sont les « sta­ble­coins » et leurs émet­teurs qui sont dans le viseur des régu­la­teurs. Dans une décla­ra­tion récente, Circle – la socié­té à l’o­ri­gine de l’USDC, qui fait l’ob­jet d’une enquête depuis juillet der­nier – a confié qu’elle « coopé­rait plei­ne­ment » avec le gen­darme des mar­chés finan­ciers (la SEC).

Gary Gens­ler, pré­sident de l’or­ga­nisme fédé­ral, a appe­lé à plu­sieurs reprises à un ren­for­ce­ment des lois sur la pro­tec­tion des épar­gnants dans la cryp­to-sphère :

« L’u­ti­li­sa­tion de sta­ble­coins sur des [crypto-]plateformes peut aider ceux qui cherchent à contour­ner une gamme d’ob­jec­tifs de poli­tique publique liés à notre sys­tème ban­caire et finan­cier tra­di­tion­nel : lutte contre le blan­chi­ment d’argent, confor­mi­té fis­cale, sanc­tions, etc », avait-il aver­ti il y a quelques semaines.

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