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CEO de Ripple : « Le Bitcoin est le Napster des actifs numériques »

Brad Garlinghouse sur Yahoo FInance

Pour Brad Gar­lin­ghouse, le CEO de la socié­té Ripple, les cryp­to-mon­naies suivent le che­min tra­cé par le Bit­coin. Il a indi­qué que celles-ci per­met­taient déjà d’ap­por­ter des solu­tions concrètes aux limites du sys­tème finan­cier tel que nous le connais­sons aujourd’hui.

S’a­dres­sant à Bloom­berg Asia avant sa par­ti­ci­pa­tion à la confé­rence Mil­len­nium 2020 à Sin­ga­pour, M. Gar­lin­ghouse a indi­qué qu’il pre­nait la com­pa­rai­son entre le Ripple et le Bit­coin « comme un com­pli­ment », mais que sa socié­té ne fai­sait qu’emprunter la voie tra­cée par la mon­naie déve­lop­pée par le mys­té­rieux Sato­shi Naka­mo­to.

« Cer­tains pour­raient se réfé­rer au Bit­coin en disant qu’il s’a­git du Naps­ter des actifs numé­riques. Ce que je veux dire par là, c’est que Naps­ter a été le pre­mier à numé­ri­ser de la musique, et à démon­trer toutes les pos­si­bi­li­tés inté­res­santes offertes par cette initiative.

On se rend compte au final que la socié­té a contour­né les lois liées au droit des marques, ain­si que le paie­ments de rede­vances. Les gou­ver­ne­ments ont ensuite déci­dé d’in­ter­ve­nir, et Naps­ter a échoué dans sa ten­ta­tive. Mais cer­tains logi­ciels comme Spo­ti­fy, iTunes ou Pan­do­ra l’ont sui­vi, et ont pu ren­con­trer un vif succès ».

Et d’a­jou­ter que « la pro­chaine géné­ra­tion d’ac­tifs numé­riques fini­ra peut-être par résoudre cer­tains des pro­blèmes que le Bit­coin avait ten­té de résoudre ».

Il a éga­le­ment évo­qué les rai­sons pour les­quelles les dif­fé­rentes solu­tions offertes par la socié­té Ripple, comme xCur­rent ou xVia, avaient déjà, selon lui, bou­le­ver­sé le mode de fonc­tion­ne­ment de cer­taines banques et pres­ta­taires de ser­vices de paiement.

« Si vous deviez aujourd’­hui envoyer 10 000 dol­lars vers la Cali­for­nie [ndlr : en pro­ve­nance de Sin­ga­pour], le moyen le plus rapide consis­te­ra à vous rendre à l’aéroport et à prendre l’a­vion », a‑t-il indiqué.

Avant d’a­jou­ter :

« Ce serait de la folie de prendre une telle ini­tia­tive, alors que nous vivons à l’ère d’In­ter­net. Si de nom­breux clients nous ont fait confiance, c’est parce que nous sommes en train de résoudre un véri­table pro­blème. Nous bou­le­ver­sons la manière dont est trai­té un paie­ment : au lieu de prendre plu­sieurs jours, il ne prend plus que quelques secondes ».

M. Gar­lin­ghouse a éga­le­ment confié que son entre­prise accueillait désor­mais plus d’une banque par semaine au sein de son réseau. « Nous venons tout juste de com­men­cer, nous ne sommes que sur le pre­mier kilo­mètre d’un mara­thon, mais nous avons déjà fran­chi la ligne de départ. Il s’a­git d’une acti­vi­té extrê­me­ment concrète ».

Réfé­rence : Ara­bian­Bu­si­ness

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