Après avoir conclu un partenariat avec la banque centrale du Bhoutan en septembre, Ripple va aider la République des Palaos à créer sa propre monnaie numérique.
Le réseau de paiement Ripple s’est associé à la République des Palaos pour aider cet archipel du Pacifique à développer sa propre monnaie numérique. Dans le cadre de ce partenariat, l’entreprise s’efforcera de mettre au point une monnaie numérique adossée au dollar afin de faciliter les paiements transfrontaliers effectués par les résidents de la république insulaire.
Selon l’annonce de Ripple, cette collaboration « devrait permettre de créer au cours du premier semestre 2022 le premier “stablecoin” au monde soutenu par un gouvernement ».
« Ripple offrira aux Palaos un accompagnement technique, commercial, de design et de politique », peut-on lire dans ce communiqué.
« Dans le même temps, les recherches concernant un “stablecoin” adossé au dollar américain et ses cas d’usage – comme un registre d’entreprise – sur le “XRP Ledger” pourraient offrir une alternative viable aux monnaies numériques de banques centrales pour des pays comme les Palaos ».
Suangel Whipps Jr., le président de l’archipel, a de son côté déclaré qu’une monnaie numérique nationale « offrait aux citoyens des Palaos un meilleur accès aux services financiers ».
Selon Ripple, les Palaos ont choisi le XRP Ledger car celui-ci offrirait « des avantages significatifs comme la scalabilité, la vitesse et de faibles coûts », mais également car il est « neutre en carbone et 120 000 fois plus efficient d’un point de vue énergétique que les blockchains par preuve de travail ».
« Nous sommes ravis de travailler avec les Palaos pour les aider à atteindre leurs objectifs, aussi bien financiers que liés au climat », s’est enthousiasmé James Wallis, vice-président des engagements avec les banques centrales chez Ripple.
« Nous disposons d’une formidable opportunité pour unir notre technologie et notre expérience avec les caractéristiques uniques des Palaos, afin d’avoir un impact économique et social pour le pays ».
Ce n’est pas la première fois que Ripple met en avant des considérations climatiques et environnementales. En février, l’entreprise avait annoncé son objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2030, en commençant par faire du XRP un actif neutre en carbone grâce à la solution EW Zero. Développé par Energy Web, cet outil open-source permet aux entreprises d’acheter des tokens d’énergie renouvelable pour les aider à atteindre une neutralité carbone.
Ripple a également mené une levée de fonds de 44 millions de dollars pour le fournisseur de services fintech Nelnet Renewable Energy afin de l’aider à financer des initiatives écologiques à travers les États-Unis.
Depuis plusieurs années, Ripple fait face à une enquête menée par l’autorité des marchés financiers américaine (la SEC), qui tente de déterminer si les tokens émis en 2013 l’ont été en tant que titres financiers non régulés. Brad Garlinghouse, le PDG de la société, estime que ces difficultés juridiques devraient arriver à leur terme en 2022.
Lors de la rédaction de cet article, le XRP s’échangeait à 1,04 dollar, en hausse de 0,53% sur les 24 dernières heures.
L’actif, qui avait flambé de 340% depuis le début de l’année, avait toutefois perdu près de 73% de sa valeur depuis son record historique de janvier 2018, à 3,84 dollars :