Six groupes internationaux et quatre startups « fintech » vont unir leurs forces afin de mettre au point un projet s’appuyant sur la technologie blockchain. Trois tests-pilotes seront ainsi conduits afin d’explorer les atouts de cette technologie, qui pourrait permettre de gérer plus efficacement les chaînes logistiques.
Dix entreprises, parmi lesquelles figurent de grands groupes tels que BNP Paribas ou Barclays, vont unir leurs forces pour développer un projet à grand échelle.
Celui-ci consistera à déterminer le potentiel de la technologie blockchain pour améliorer la gestion des chaînes logistiques, tout en ouvrant la porte au financement d’un « approvisionnement durable, » d’après les informations fournies par le site Global Trade Review
Ce groupe se compose de trois banques, trois grandes entreprises ainsi que quatre startups « fintech ». Le projet va consister à déterminer l’influence des chaînes logistiques sur l’environnement, pour tenter de trouver des solutions optimales permettant de réduire au mieux celle-ci.
Le projet devrait démarrer en janvier 2018, pour se poursuivre tout au long de l’année. Unilever, Sappi, et Sainsbury’s, mais aussi Barclays, BNP Paribas, et Standard Chartered vont ainsi mettre au point des projets-pilotes s’appuyant sur la technologie blockchain.
Pour les y aider, elles auront recours aux systèmes blockchain développés par Provenance et Halotrade, deux startups spécialisées dans la mise au point de solutions blockchain pour les chaînes logistiques.
Voici ce que Shona Tatchell, fondatrice et CEO d’Halotrade, a indiqué au site Global Trade Review :
« Le financement commercial doit être là pour changer les choses, en mettant en place des incitations pour les fournisseurs et les acheteurs qui sont ainsi amenés à travailler de manière plus éthique, et qui se voient offrir un accès à des financements bon marché. »
Le projet avait été développé et promu par l’Institute for Sustainability Leadership de l’université de Cambridge, qui a dévoilé des détails supplémentaires lors du One Planet Summit organisé par la France.
Jusqu’ici, le projet a permis de récolter 800 000 dollars de financements publics et privés.
Le premier projet-pilote qui sera déployé s’efforcera de déterminer comment la technologie blockchain peut être utilisée pour contrôler le thé produit au Malawi, et vendu à Sainsbury’s et à Unilever. Il s’intéressera également aux matériaux utilisés dans la fabrication des emballages de thé produits par la société Sappi. Les deux prochains tests s’intéresseront quant à eux à des matières agricoles.
Marguerite Burghardt, qui gère le Trade Finance Competence Center de BNP Paribas, a déclaré ceci :
« Cette technologie recèle un véritable potentiel, qui pourra aider les banques à disposer d’informations plus détaillées et plus fiables concernant les impacts sociaux et environnementaux de leurs agissements, de manière sécurisée, à travers l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. »
« Ceci permettra aux institutions financières d’élargir le spectre de leurs offres, et d’offrir des incitations financières à leurs clients – des incitations basées sur des critères environnementaux et sociaux. »
Références : gtreview.com, cryptovest.com