Le milliardaire sud-africain est convaincu que les gouvernements n’ont pas le pouvoir de « détruire » les cryptomonnaies.
Elon Musk, PDG de Tesla et de SpaceX, a donné ce mardi son avis sur les nouvelles restrictions imposées par la Chine la semaine dernière.
Interrogé dans le cadre de la CodeCon, le dirigeant a expliqué le Parti communiste chinois étaiet hostile aux cryptomonnaies car celles-ci représentent une menace pour un gouvernement centralisé :
« Je pense que les crypomonnaies visent fondamentalement à réduire le pouvoir des gouvernements centralisés. Et c’est, à mon avis, ce qu’ils n’aiment pas ».
L’entrepreneur estime que si les actifs numériques décentralisés ont une valeur, c’est avant tout parce que les gouvernements sont dans l’incapacité de les contrôler :
« Vous avez, les gouvernements ne peuvent pas mettre leur main dessus et modifier leur base de données monétaire, et il y existe certainement une valeur à ça ».
Pour le PDG de Tesla, l’interdiction du minage prononcée cette année dans l’empire du Milieu pourrait toutefois aussi être liée à la multiplication des pannes de courant qui ont touché les provinces du sud de la Chine.
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Les cryptomonnaies ne peuvent être « détruites »
Évoquant sa capacité à faire flamber les marchés grâce à un seul tweet, M. Musk a expliqué, avec un peu d’ironie, que c’était toujours « une bonne chose » quand les cours grimpaient.
Plus sérieusement, il estime qu’il existe un « objectif de long terme » pour les cryptomonnaies. Pour le milliardaire, si les gouvernements ont la possibilité de ralentir l’innovation dans le secteur, ils n’ont aucun moyen de « détruire » ces actifs. Il pense d’ailleurs que le gendarme des marchés financiers américains (la SEC) ne devrait « rien faire » de plus au sujet de la régulation des cryptomonnaies.
S’il croit en leur potentiel, le PDG de Tesla estime toutefois que les actifs numériques ne devraient pas bouleverser l’humanité :
« Je ne me qualifierais pas d’expert des cryptomonnaies. […] Il existe une valeur réelle dans les cryptomonnaies. Mais je ne pense pas que ce soit comme l’arrivée d’un second messie. […] Cela devrait, je l’espère, permettre de remédier aux problèmes et à la lenteur du système monétaire ».