Facebook va dépenser 50 millions de dollars au cours des 2 prochaines années pour développer son projet de Metaverse. Cet univers virtuel recèle de nombreuses possibilités, notamment dans le monde professionnel.
Publiée lundi, l’annonce de Facebook détaille la feuille de route de son « metaverse » à travers les « XR Programs » et le « Research Fund ». Les fonds débloqués pour ce projet permettront de soutenir « la recherche globale et les programmes partenaires » sur lesquels souhaite s’appuyer la plateforme, en plus de ses ressources internes.
En juin, Mark Zuckerberg, PDG et fondateur de l’entreprise, avait déclaré que Facebook allait devenir une « société du metaverse ». Ces 50 millions de dollars, qui seront dépensés au cours des deux prochaines années, devraient faire office de « point de départ » pour l’aider à concrétiser ce projet.
Le « metaverse » est un espace numérique partagé dans lequel les utilisateurs – représentés par des avatars en 3D – coexistent et interagissent ensemble. Ce concept a été utilisé dans un film « Ready Player One », mais se trouve également à la base des univers décentralisés de Decentraland et de CryptoVoxels.
En plus d’ouvrir la porte à de nouvelles expériences sociales et de jeu, les partisans du « metaverse » estiment qu’il contribuera également à révolutionner le monde du travail, en faisant émerger de nouvelles opportunités économiques.
La création d’un tel univers pourrait, dans les années à venir, bouleverser nos sociétés. D’où certaines craintes suscitées par l’incursion de Facebook, à qui il est régulièrement reproché de ne pas suffisamment protéger la vie privée de ses utilisateurs. C’est sans doute ce qui a poussé le réseau social à assurer que le développement de ce nouvel univers se ferait « de manière responsable » :
« Nous collaborerons avec des experts du gouvernement, du secteur et du monde académique pour relever les défis et profiter des opportunités du metaverse », explique l’annonce de Facebook.
« Son succès dépendra notamment du développement d’une interopérabilité robuste entre les services, afin que plusieurs sociétés puissent travailler ensemble. Nous aurons également besoin d’impliquer dès le départ les communautés des droits humains et civils, afin de nous assurer que ces technologies soient développées pour être inclusives et valorisantes ».