Le gouvernement sud-coréen a affecté un budget de 5 000 milliards de wons (3,9 milliards d’euros) à son programme d’investissement « Croissance à travers l’Innovation ». Ces fonds seront alloués à 8 secteurs différents, avec un focus particulier sur la technologie blockchain et l’intelligence artificielle.
Au cours d’une réunion qui s’est tenue ce lundi à Séoul, Kim Dong-yeon, le ministre des Finances sud-coréen, a confirmé son projet d’affecter 5 000 milliards de wons (3,9 milliards d’euros) en 2019 au programme d’innovation du pays – soit 65% de hausse par rapport aux dépenses allouées pour 2018.
Le gouvernement souhaite notamment favoriser les recherches autour de la blockchain, du « big data » et de l’intelligence artificielle.
Voici ce que le ministre, cité par le média local Yonhap, a déclaré :
« Ces mesures faciliteront l’émergence d’une “économie de plateformes”, qui permettrait d’accélérer la croissance des secteurs innovants ».
Selon le site internet du ministère, les domaines du big data, de l’intelligence artificielle, de la blockchain et de l’économie du partage ont reçu 579,9 milliards de wons (450 millions d’euros) de fonds publics en 2018. L’entité gouvernementale souhaite allouer 1 040 milliards de wons (810 millions d’euros) à ces secteurs en 2019, soit une hausse de près de 80%.
« Le gouvernement se focalisera sur les développements autour du big data et de l’intelligence artificielle, sur la technologie blockchain pour assurer la sécurité de la gestion des données ainsi que sur l’économie collaborative ».
La Corée du Sud a également décidé d’allouer un budget de 60 milliards de wons (47 millions d’euros) pour accompagner 10 000 spécialistes dans 8 secteurs prometteurs.
Ces initiatives interviennent alors que le ministère des Sciences et des TIC promeut activement les formations consacrées à la technologie blockchain auprès de la jeunesse sud-coréenne. De son côté, l’île de Jeju a récemment formulé une proposition au gouvernement pour devenir une « zone spéciale pour la blockchain et les crypto-monnaies ». Elle souhaiterait notamment permettre aux crypto-startups de conduire des ICOs – une activité interdite sur le continent.