L’initiative open-source blockchain Enterprise Ethereum Alliance (EEA), qui regroupe déjà plus de 300 entités, a mis en place le 19 décembre dernier 3 nouveaux groupes de travail dans les secteurs de l’identité numérique, de l’énergie, et de l’interopérabilité multiplateforme.
Chacun de ces groupes se verra confier la tâche de créer et de déployer des éléments spécifiques portant sur le développement et l’utilisation de technologies basées sur la blockchain Ethereum.
Voici ce qu’a déclaré Jeremy Millar, le fondateur du conseil d’administration de l’EEA :
« L’identité, l’énergie et l’interopérabilité multiplateforme constituent trois domaines au sein desquels les membres de l’EEA perçoivent les avantages concrets liés à l’utilisation des technologies Ethereum en 2018. Ces groupes de travail vont leur permettre d’innover, de tester de nouvelles idées et de rester compétitifs ».
Le groupe de travail portant sur l’identité numérique aura pour mission de participer à la compréhension du rôle d’Ethereum dans ce secteur. Il devra développer une classification sur laquelle pourront s’appuyer des entreprises dont l’activité est liée aux nouvelles technologies.
Le rôle du groupe de travail dédié à l’énergie consistera à définir des normes autour de l’utilisation la blockchain Ethereum au sein des entreprises évoluant dans ce domaine. Il s’agira de mettre en place l’infrastructure nécessaire à l’adoption de cette technologie dans le secteur.
Enfin le groupe multiplateforme sera chargé de rendre la plateforme Ethereum accessible à partir de nombreux systèmes d’exploitation et de périphériques, afin de favoriser sa démocratisation.
« Répondre à des défis concrets »
Ces lancements portent à 17 le nombre de groupes de travail et de comités au sein de l’EEA.
« Les groupes de travail de l’EEA s’appliquent à répondre à des défis concrets, au travers du déploiement et de l’utilisation d’Ethereum dans les entreprises. Ces groupes jouent un rôle clé pour assurer la réussite de la mission que s’est fixée l’EEA, et leurs efforts sont jugés par nos membres comme étant précieux pour leurs activités », s’est enthousiasmé M. Millar.
On retrouve parmi les membres de l’EEA plus de 300 sociétés. Des grands noms, comme le Crédit suisse, Microsoft, Intel ou encore JPMorgan faisaient déjà partie du projet lors de son lancement, en mars dernier.
Deux mois plus tard, l’EEA annonçait l’arrivée de nouveaux membres tels que Deloitte, BlockCypher ou encore le Toyota Research Institute.
Références : FinanceMagnates, Entethalliance