Dans un entretien accordé à un journal local, Eugene Mutai, un mineur de crypto-monnaies kenyan, a récemment décrit « l’écosystème des crypto-monnaies » comme étant probablement « le plus grand système de répartition des richesses jamais créé. »
Le jeune kenyan est parvenu à sortir de la pauvreté en devenant consultant en technologie et programmeur, et utilise désormais les crypto-monnaies comme un moyen d’investir sur les marchés financiers.
Un jeune kenyan voit les crypto-monnaies comme « le plus grand système de répartition des richesses »
M. Mutai décrit les crypto-monnaies comme un « égaliseur » économique mondial, permettant de contourner les barrières traditionnelles qui empêchent les citoyens « ordinaires » d’accéder aux marchés financiers. Ce jeune entrepreneur de 28 ans explique que, grâce aux crypto-monnaies, « les grands acteurs de la finance ne peuvent plus empêcher quiconque de prendre part au système financier. »
M. Mutai a dédié une partie importante de son logement à son matériel de minage de crypto-monnaies, composé notamment d’une véritable armada de ventilateurs destinés à refroidir son dispositif.
Et pourtant, il y a tout juste un an, Eugene n’avait encore jamais entendu parler du Bitcoin ou des crypto-monnaies.
Le jeune mineur de monnaies digitales est sorti de la pauvreté, et fait désormais partie des classes moyennes kenyanes
M. Mutai, passionné par les nouvelles technologies, a appris les bases du HTML et du CSS alors qu’il était encore travailleur agricole. Il a pour cela emprunté le Nokia Symbian S40 d’un ami – un smartphone extrêmement sommaire.
À l’époque, Eugene Mutai vivait dans le village de sa mère, gagnant à peine de quoi survivre. Lui et sa mère avaient quitté la ville pendant la dernière année scolaire d’Eugene, après qu’elle eut perdu son emploi et que son frère jumeau eut disparu.
Déterminé à prendre sa vie en main, Eugene prit la décision de déménager à Nairobi, afin d’y vivre avec son oncle. Celui-ci possédait un ordinateur de bureau ainsi qu’une connection wi-fi.
Eugene passa alors plusieurs mois à se former à la programmation informatique. Grâce à ses nouvelles connaissances, M. Mutai pu trouver un emploi en tant que programmeur, avant de devenir consultant pour iHub, un incubateur spécialisé dans les nouvelles technologies, puis pour le gouvernement du Comté du Kenya.
Le jeune homme travaille maintenant pour Andela, une société qui forme des développeurs et des ingénieurs à travers l’Afrique.
Mais il nourrit désormais également une autre passion : les crypto-monnaies.
Eugene Mutai mine des crypto-monnaies, et investit dans celles-ci
M. Mutai possède six cartes graphiques 1080 TI. Il aimerait pouvoir augmenter la puissance de calcul de son installation en ajoutant deux GPUs additionnels, mais il aurait besoin pour cela d’un nouveau système électrique.
Eugene explique qu’il mine principalement, en ce moment, du Zcash et du LBRY credits. Sa facture d’électricité mensuelle s’élève environ à 200 dollars, bien plus que celle de ses voisins de Nairobi.
M. Mutai a également procédé à des investissements dans des ICOs (levées de fonds en crypto-monnaies). Il explique que cela lui permet de « se sentir comme un petit VC [capital risqueur]. » Le jeune investisseur précise toutefois qu’il « mène de nombreuses recherches » en amont, admettant qu’il peut s’agir là d’investissements très risqués.
« On dit « pas de risque, pas de profit », alors je suis prêt à prendre des risques. » conclut-il.
Référence : news.bitcoin.com
Encore un qui a vu juste
La vérité c’est qu’investir dans la cryptomonnaies comporte des risques mais comme on dit qui ne risque rien n’a rien.
Pour ma part, je reste déterminé en espérant que le cours du bitcoin sera plus haut que le taux actuel.