Bitcoin

Natalya Kaspersky : le Bitcoin, un « dollar 2.0 », a été créé par le gouvernement américain

Gouvernement américain

Nata­lya Kas­pers­ky, l’in­for­ma­ti­cienne à l’o­ri­gine de la socié­té Kas­pers­ky Labs, a fait part de son sen­ti­ment au sujet des ori­gines du Bit­coin. Elle pointe du doigt Washing­ton, et évoque un « dol­lar 2.0 ».

Satoshi NakamotoPour Nata­lya Kas­pers­ky, inutile de conti­nuer à recher­cher l’i­den­ti­té du mys­té­rieux Sato­shi Naka­mo­to. D’a­près la CEO d’In­fo­Watch, c’est le gou­ver­ne­ment amé­ri­cain qui serait à l’o­ri­gine de la créa­tion de la pre­mière mon­naie numé­rique décen­tra­li­sée.

Au cours d’une confé­rence qui s’est tenue au sein de l’u­ni­ver­si­té d’É­tat en tech­no­lo­gie de l’information, méca­nique et optique de Saint-Péters­bourg, celle-ci a décla­ré que Washing­ton se cache­rait der­rière la créa­tion de la cryp­to-mon­naie, qu’il aurait pu mettre en place avec la par­ti­ci­pa­tion de plu­sieurs agences de renseignement.

Le Bit­coin est un pro­jet mis en place par des ser­vices de ren­sei­gne­ment amé­ri­cains, afin d’of­frir des finan­ce­ments rapides aux acti­vi­tés de ren­sei­gne­ment amé­ri­caines, bri­tan­niques et cana­diennes au sein de dif­fé­rents pays. Cette tech­no­lo­gie est “pri­va­ti­sée”, au même titre que l’In­ter­net, le GPS ou Tor. En fait, il s’a­git d’un « dol­lar 2.0′. Son cours est contrô­lé par les pro­prié­taires des pla­te­formes d’échange.

L« onion rou­ting » (connu sous le nom de TOR) aurait en effet été, selon cer­tains obser­va­teurs, finan­cé à 80% par le gou­ver­ne­ment américain.

Dif­fi­cile tou­te­fois d’ac­cor­der du cré­dit à cette thèse – alors que le Bit­coin est géné­ra­le­ment consi­dé­ré comme une menace par les gou­ver­ne­ments, qui détiennent le mono­pole d’émis­sion monétaire.

Au cours de son dis­cours, Mme Kas­pers­ky a éga­le­ment indi­qué que Sato­shi Naka­mo­to serait un sur­nom don­né à un groupe d’informaticiens amé­ri­cains – des infor­ma­ti­ciens qui auront donc tra­vaillé sous les direc­tives de Washington.

Mme Kas­pers­ky estime par ailleurs que les smart­phones ne devraient pas être consi­dé­rés comme des outils per­son­nels, mais plu­tôt comme des péri­phé­riques qui ont été conçus pour espion­ner leurs déten­teurs. Elle s’ap­puie pour cela sur l’exemple d’une appli­ca­tion « fla­sh­light », qui per­met de gérer la lampe de poche de son smart­phone, et qui demande l’ac­cès à de nom­breuses don­nées personnelles.

« Dans 99% des cas, l’u­ti­li­sa­teurs accepte tout ce qui lui est demandé ».

Depuis plu­sieurs années, des ques­tions sub­sistent autour de la genèse de la pre­mière cryp­to-mon­naie décen­tra­li­sée. Celles-ci ont don­né lieu à de nom­breuses spé­cu­la­tions, qui peuvent par­fois être jugées comme étant far­fe­lues. Il y a quelques semaines, un ancien sta­giaire de Spa­ceX expli­quait pour­quoi Elon Musk, co-fon­da­teur de Pay­pal, pour­rait être à l’o­ri­gine du Bit­coin.

Réfé­rence : Cryp­to­vest, Sput­nik­News

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the_giver8
the_giver8
5 années il y a

ce qu’elle dit me semble assez juste dans l’ensemble a par le fait qu’une tech­no­lo­gie comme celle-ci ne peux être créer que par les « super geek » de la nsa …

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