Alfred Kelly, PDG du leader des paiements par carte Visa, a récemment affiché son optimisme vis-à-vis des cryptomonnaies.
« Au cœur » des actifs numériques
Dans un entretien accordé au PDG de Fortune sur le podcast « Leadership Next », le dirigeant a évoqué les actifs numériques et le rôle qu’ils pourraient jouer dans le système financier moderne.
Le PDG de Visa estime que sa société se trouve « au cœur » de la crypto-sphère :
« J’ignore jusqu’où les cryptomonniaes vont décoller. Dans 5 ans, est-ce que l’on dira qu’ils s’agissait seulement d’une mode passagère ? Ou bien seront-elles devenues extrêmement populaires ?
Je ne suis pas suffisamment intelligent pour le savoir, mais je le suis suffisamment pour faire en sorte de m’assurer que notre société se retrouve au cœur de cet écosystème aujourd’hui ».
M. Kelly a ensuite indiqué que son entreprise se tenait prête, afin de pouvoir profiter d’une éventuelle croissance de ce secteur :
« Si ça décolle, nous pourrons obtenir une part importante du volume, dans la mesure où nous anticipons que cet écosystème pourrait potentiellement devenir bien plus important. Nous souhaitons être prêts à cette éventualité, et je pense que nous avons connu un bon démarrage ».
Alors qu’il voit le Bitcoin comme un or numérique, le dirigeant a précisé que Visa travaillait sur un système permettant à ses clients d’acheter des BTCs, tout en favorisant la simplicité des conversions entre cet actif numérique et des monnaies fiduciaires.
Alfred Kelly a également vanté les mérites des monnaies numériques soutenues par des banques centrales, qui pourraient devenir des modes de paiement d’un poids conséquent.
Un NFT à 165 000 dollars
Le mois dernier, le géant du paiement avait déboursé 165 000 dollars pour s’offrir un token non fongible de la collection « CryptoPunks ». Cuy Sheffield, son « Head of Crypto », avait confié qu’il ne s’agissait que d’une première étape dans l’incursion de Visa dans cet écosystème.
« Nous pensons que les NFTs joueront un rôle important dans l’avenir du commerce de détail, des réseaux sociaux, du divertissement », avait-il alors déclaré.
« Afin d’aider nos clients et nos partenaires à y participer, il nous fallait dans un premier temps comprendre les besoins en termes d’infrastructures pour qu’une marque mondiale puisse acheter, stocker et tirer profit d’un NFT ».
Référence : Digesttime