Sergey Brin, le cofondateur de Google, a profité du dernier Blockchain Summit pour révéler qu’il minait de l’Ether avec son fils. Il a également fait part de son enthousiasme pour le protocole sécurisé sur lequel s’appuie la crypto-monnaie Zcash.
La technologie blockchain est « extraordinaire »
Sergey Brin, cofondateur de Google et président de sa société mère, Alphabet, s’est exprimé dimanche dernier au cour du Blockchain Summit – une conférence organisée tous les ans par le milliardaire Richard Branson.
M. Brin, dont la fortune est estimée à 52 milliards de dollars, a notamment indiqué qu’il minait de l’Ether – l’actif numérique natif du réseau Ethereum – avec son fils.
Google co-founder Sergey Brin is a last minute addition to the #BlockchainSummit panel on emerging technologies. Says he is mining ethereum with his son. Via @ForbesCrypto pic.twitter.com/vcp8qa0mcD
— Michael del Castillo (@DelRayMan) 8 juillet 2018
« Il y a un ou deux ans, mon fils m’a dit qu’il nous fallait un PC gaming. […] Je lui ai répondu “D’accord, mais si nous achetons un PC gaming, nous devons miner des crypto-monnaies”. Nous avons donc mis sur pied un mineur Ethereum, et nous avons ainsi pu gagner quelques centimes, quelques dollars ».
Le dirigeant a toutefois reconnu qu’il ne connaissait pas grand chose aux crypto-monnaies, avant de déclarer que le potentiel de la technologie blockchain était « extraordinaire ».
Matt Sorum, l’ancien batteur du groupe Guns “n” Roses, est également intervenu. Il a notamment vanté les mérites de la technologie blockchain dans la défense de la propriété intellectuelle.
« Lorsqu’un utilisateur obtient du contenu, l’artiste doit être récompensé financièrement. Lorsque la blockchain est apparue, j’ai déclaré que ceci pourrait être rendu possible. Le mécanisme fonctionnera grâce à des “smart contracts” ».
Les preuves à divulgation nulle de connaissance sont « époustoufflantes »
Le cofondateur de Google a également évoqué l’une des fonctionnalités de confidentialité principales de la crypto-monnaie Zcash (ZEC) : les preuves à divulgation nulle de connaissance (zero-knowledge proofs), qu’il juge « époustouflantes ».
Ces preuves peuvent permettre de valider une transaction sans qu’il ne soit nécessaire de révéler celle-ci aux nœuds de la chaîne principale. Il s’agit de l’une des principales différences entre la confidentialité offerte par le Zcash et celle proposée par le Monero – qui va de son côté préserver l’anonymat de ses utilisateurs en « cachant » leurs transactions.
Mais M. Brin ne fut pas le seul intervenant à évoquer ce protocole lors de la conférence. Neha Nerual, le directeur de la Media Lab’s Digital Currency Initiative du MIT, a d’ailleurs proposé une explication simple de son fonctionnement :
« En fait, vous devez être en mesure de prouver que quelque chose en vrai, sans pour autant révéler les raisons pour lesquelles elles sont vraies. Par conséquent, si vous voulez prouver que vous êtes âgé de 21 ans, vous n’avez pas besoin de montrer un document officiel qui atteste qu’il s’agit bien de votre âge. Les preuves à divulgation nulle de connaissance vont bouleverser de nombreux secteurs au cours des prochaines années ».
Référence : Bitcoinist