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Solana : une transaction consomme moins d’énergie que deux recherches Google, selon une étude

Solana consommation énergétique

Une tran­sac­tion effec­tuée sur le réseau Sola­na consomme moins d’éner­gie que deux recherches Google et 24 fois moins d’éner­gie qu’une recharge de télé­phone portable.

Sol SolanaC’est ce qu’in­dique une étude publiée ce jeu­di 25 novembre par la Fon­da­tion Sola­na. Celle-ci montre qu’une tran­sac­tion sur le réseau consomme une éner­gie de seule­ment 0,00051 kWh. C’est moins que la quan­ti­té d’éner­gie néces­saire à deux recherches sur Google, qui s’é­lève  à 0,0006 kWh.

Ce docu­ment montre éga­le­ment que l’en­semble du réseau Sola­na consomme approxi­ma­ti­ve­ment 3,186 mil­lions de kWh par an. Il s’a­git envi­ron de la consom­ma­tion élec­trique de 986 foyers américains.

Avec 1 196 nœuds de vali­da­tion et une esti­ma­tion de 20 mil­lions de tran­sac­tions par an, le réseau Sola­na est tou­te­fois bien moins cen­tra­li­sé que ne le sont ceux du Bit­coin ou d’Ethereum.

Selon cette étude, la Fon­da­tion Sola­na va cher­cher à réduire son uti­li­sa­tion éner­gé­tique en met­tant en place d’i­ci à la fin de l’an­née « un pro­gramme pour aider le réseau de vali­da­teurs à deve­nir neutre en car­bone et com­pen­ser l’empreinte envi­ron­ne­men­tale de l’écosystème ».

La preuve d’enjeu de Solana, bien moins gourmande que la preuve de travail

blockchain SolanaAlors que Sola­na s’ap­puie sur un pro­to­cole de vali­da­tion par preuve d’en­jeu (réa­li­sée par des « sta­kers » qui placent leurs SOLs), le réseau est bien moins gour­mand en éner­gie que ses concur­rents ayant recours à la méthode de vali­da­tion par preuve de tra­vail, effec­tuée par des mineurs. Selon le site Sta­tis­ta, une seule tran­sac­tion Bit­coin uti­li­se­rait en moyenne 4,2228 mil­liards de joules, soit 1 173 kWh. C’est plus de deux mil­lions de fois plus que Solana.

Il convient de pré­ci­ser que les réseaux blo­ck­chain n’u­ti­lisent pas une somme d’éner­gie spé­ci­fique pour chaque tran­sac­tion. Leur consom­ma­tion est iden­tique quel que soit le nombre de tran­sac­tions trai­tées. Pour cal­cu­ler l’éner­gie uti­li­sée par en moyenne par une tran­sac­tion, il suf­fit de cal­cu­ler la consom­ma­tion du réseau pen­dant une période don­née et de la divi­ser par le nombre de tran­sac­tions effec­tuées sur la même période.

De leur côté, les tran­sac­tions Ethe­reum consomment cha­cune 644 004 000 joules (179 kWh), en se basant sur le nombre de tran­sac­tions moyennes et la quan­ti­té d’éner­gie requise pour ali­men­ter le réseau. Selon Sta­tis­ta, la consom­ma­tion éner­gé­tique d’une tran­sac­tion Ethe­reum est supé­rieure à « plu­sieurs mil­liers de tran­sac­tions par carte de cré­dit VISA ».

La mise à jour Ethe­reum 2.0, qui pré­voit de faire pas­ser l’an­née pro­chaine le réseau à un pro­to­cole de vali­da­tion par preuve d’en­jeu, devrait lui per­mettre de consom­mer envi­ron 99% moins d’énergie.

Ripple : « 57 000 fois plus efficient que le Bitcoin »

Autre cryp­to-actif à faible consom­ma­tion : le XRP, qui néces­site en moyenne 28 440 joules par tran­sac­tion (0,0079 kWh). Ripple, l’en­tre­prise à l’o­ri­gine de l’ac­tif, indique la consom­ma­tion éner­gé­tique requise pour chaque mil­lion de tran­sac­tions effec­tuées sur le réseau est iden­tique à celle néces­saire pour allu­mer une ampoule pen­dant 79 000 heures.

Pour le même nombre de tran­sac­tions, l’éner­gie uti­li­sé par le Bit­coin pour­rait ali­men­ter une ampoule pen­dant 4,51 mil­liards d’heures. Ain­si, Ripple assure que le XRP est 57 000 fois plus effi­cient que le BTC. Sans tou­te­fois pré­ci­ser que l’ac­tif déve­lop­pé par Sato­shi Naka­ma­to jouit de degrés de décen­tra­li­sa­tion et de sécu­ri­té encore inéga­lés dans la crypto-sphère.

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