Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) va financer six entreprises de l’écosystème blockchain.
Dans une annonce faite lundi, l’UNICEF a indiqué avoir investi jusqu’à 100 000 dollars dans six startups blockchain, avec l’objectif de « répondre aux défis mondiaux grâce à la technologie blockchain ».
Ces investissements s’inscrivent dans un programme qui a déjà financé 20 startups technologiques.
En janvier, l’agence avait révélé qu’elle comptait aider des entreprises de cet écosystème :
« Nous sommes intéressés par des sociétés qui utilisent la technologie des registres distribués, et qui s’appuient sur méthodes innovantes “scalables” et applicables dans le monde entier », avait indiqué l’UNICEF dans un communiqué.
Ces startups sont toutes basées dans des pays émergents : Argentine, Mexique, Inde, Tunisie et Bangladesh.
Voici les six bénéficiaires de l’initiative de l’UNICEF :
- Atix Labs et Onesmart, qui développent des plateformes de suivi financier,
- Prescrypto, qui planche sur un système permettant de tracer l’historique médical de patients,
- Statwig, qui travaille sur une plateforme de livraison de vaccins,
- Utopixar, qui développe un outil de collaboration,
- W3 Engineers, qui cherche à mettre en place un réseau fonctionnant sans accès à internet.
Chris Fabian, conseiller principal d’UNICEF Innovation, a expliqué que le fonds investissait dans des projets « lorsque ses financements, son support technique et sa volonté d’aider des populations vulnérables pouvait aider une technologie à croître de la manière la plus juste et équitable possible ».
« La technologie blockchain n’en est qu’à ses prémices – et se dressent encore devant nous beaucoup d’expérimentations, d’échecs et d’apprentissage, alors que nous réalisons comment et dans quelles régions nous pouvons tirer profit de cette technologie pour créer un monde meilleur », a‑t-il ajouté.
Au-delà de ces financements, l’UNICEF offrira un accompagnement technique à ces entreprises et leur permettra de bénéficier de son réseau d’experts.
Celles-ci se sont engagées, de leur côté, à proposer un prototype open-source au cours des 12 prochains mois.