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Le mystérieux développeur bitPico à l’origine des attaques préventives menées contre le Lightning Network

éclairs

Le déve­lop­peur bit­Pi­co a indi­qué hier qu’il était à l’o­ri­gine des attaques menées contre le Ligh­ti­ning Net­work. Il ne s’a­gi­rait en fait que de « stress tests » des­ti­nés à repé­rer d’é­ven­tuelles vul­né­ra­bi­li­tés du réseau.

Le retour de bitPico

Bit­Pi­co, le déve­lop­peur – ou le groupe de déve­lop­peurs – qui avait tant fait par­ler de lui lors de l’im­bro­glio SegWit2x, est de retour. Il a indi­qué hier sur son compte twit­ter être à l’o­ri­gine des attaques por­tées contre le Light­ning Net­work, actuel­le­ment en ver­sion beta.

Contrai­re­ment à ce que l’on pour­rait pen­ser, ces attaques n’ont pas pour objec­tif de nuir au réseau : il s’a­gi­rait d’un « outil de stress test » des­ti­né à tes­ter le logi­ciel Light­ning Net­work.

Des attaques jusqu’ici mystérieuses

Depuis près deux semaines, les déve­lop­peurs ont fait état d” attaques par déni de ser­vice (DDoS), alors que des indi­vi­dus – jus­qu’i­ci non iden­ti­fiés – avaient « floo­dé » les nœuds du réseau en leur trans­met­tant de nom­breuses demandes d’ou­ver­ture de canaux de paiement.

Mais si l’on se fie à ce que bit­Pi­co aurait décla­ré Coin­Desk, il ne s’a­gi­rait que d’at­taques pré­ven­tives :

« Alors que des indi­vi­dus inves­tissent dans le Bit­coin, nous sou­hai­tons nous assu­rer que des solu­tions de seconde couche ne se feront pas immé­dia­te­ment pira­ter. Pour cela, nous tes­tons le plus grand nombre d’at­taques que pos­sible, puis­qu’il s’a­git de la seule et unique manière de nous assu­rer de la sécu­ri­té du réseau ».

Notons que les fonds des uti­li­sa­teurs du Light­ning Net­work semblent être en sécu­ri­té, alors que cette méthode obli­ge­rait bit­Pi­co à dépen­ser ses propres Bit­coins pour pou­voir « spam­mer » le réseau avec de nou­veaux canaux de paiement.

On sait encore peu de choses sur l’i­den­ti­té du déve­lop­peur. Il avait beau­coup fait par­ler de lui l’an­née der­nière en décla­rant qu’il allait ten­ter de mettre en place le contro­ver­sé « hard fork » SegWit2x, alors même que les enti­tés à l’o­ri­gine de cette pro­po­si­tion avaient déci­dé de faire marche arrière.

Bit­Pi­co n’a­vait tou­te­fois pas mis à exé­cu­tion sa menace, et aucun bloc n’a­vait été miné sur le réseau SegWit2x. Ses comptes sociaux n’é­taient plus actifs depuis plu­sieurs mois, avant un ret­weet en mars por­tant sur l’ar­ri­vée du Light­ning Net­work sur le « main­net » du Bitcoin :

Même si elles ont pu faire naître cer­taines craintes, ces attaques devraient être béné­fiques au Light­ning Net­work, en offrant aux déve­lop­peurs la pos­si­bi­li­té de repé­rer ses failles potentielles.

Ils pour­ront ain­si éla­bo­rer des cor­rec­tifs, alors que le réseau est encore prin­ci­pa­le­ment uti­li­sé par des uti­li­sa­teurs très à l’aise avec les outils infor­ma­tiques, et que les sommes en jeu sont encore faibles. La réso­lu­tion de bugs poten­tiels consti­tue sans aucun doute un préa­lable à une uti­li­sa­tion de masse, par des indi­vi­dus au pro­fil non-technique.

Réfé­rences : CCN, Coin­Desk

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