Carrefour, le numéro un européen de la grande distribution, compte s’appuyer sur la technologie blockchain pour offrir à ses clients français de plus amples informations concernant l’origine des produits qu’ils consomment.
La révolution logistique des chaînes alimentaires est imminente. Pour la concrétiser, le groupe Carrefour se tourne vers la technologie blockchain – une technologie qui va lui permettre d’offrir une transparence accrue vis-à-vis de sa chaîne d’approvisionnement, en garantissant à ses clients la traçabilité des produits qui leur sont proposés.
La société a ainsi annoncé il y a quelques jours qu’elle lançait « la première blockchain d’Europe liée à la nourriture » :
Elle estime que les bénéfices apportés par cette technologie aux filières alimentaires sont extrêmement nombreux : « du côté des consommateurs, elle vient répondre à un besoin croissant de transparence ; du côté des éleveurs, elle permet de valoriser leur production et leur savoir-faire ». Par ailleurs, le distributeur va pouvoir « partager avec l’ensemble de ses partenaires une base de données sécurisée, et offrir à ses clients une sécurité alimentaire renforcée ».
Carrefour semble ainsi avoir mesuré une forte demande de transparence de la part des consommateurs français. Ceux-ci souhaiteraient se nourrir plus sainement, et détenir de plus amples informations au sujet des produits qui leur sont proposés afin de mieux guider leurs choix alimentaires.
Il faut savoir que cette technologie est déjà appliquée aux poulets d’Auvergne « Filière Qualité Carrefour ». Les clients du géant de la distribution se voient ainsi offrir la possibilité de scanner leur étiquette à l’aide de leur smartphone afin d’obtenir diverses informations :
- leur lieu d’élevage
- l’identité de l’éleveur
- leur régime alimentaire (des cérales, des graines de soja, des produits sans OGM,…)
- les traitements qui ont été utilisés
- les labels de qualité concernés
- le lieu d’abattage
D’ici la fin de l’année, cette initiative devrait être « étendue à huit autres filières animales et végétales comme les œufs, le fromage, le lait, les oranges, les tomates, le saumon et le steak haché », a indiqué la société française. Il s’agit d’un « système innovant, destiné à garantir une traçabilité complète des produits pour les consommateurs ».
La mise en œuvre e la technologie de la Blockchain s’inscrit dans le plan « Carrefour 2022 » de son PDG, Alexandre Bampard. Le dirigeant ambitionne d’offrir à ses clients la possibilité de mieux consommer, et espère devenir un champion de la transition alimentaire.
Une initiative similaire pour le géant Walmart
Dans le même temps, Walmart a mis en place une initiative similaire en Chine.
Le géant américain de la vente au détail s’est associé à IBM afin de permettre à ses clients de connaître avec précision l’origine des produits alimentaires qu’ils peuvent retrouver dans ses rayons.
Frank Yiannas, le vice-président de la sécurité alimentaire et de la santé du groupe Walmart, a déclaré que l’intégration de la technologie blockchain dans la chaîne logistique allait offrir « de nouveaux niveaux de transparence », ce qui permettrait « d’aider à s’assurer que le système alimentaire mondial reste sécurisé pour tous ».
Bonjour.
Je me demandai quel était l’intérêt de la mise en place d’une blockchain privée dans le cas de carrefour. Ne serait-il pas possible de mettre le même système en place de manière traditionnelle (avec des serveurs). Bref, ma question est la suivante : ne s’agit-il pas là, d’un projet issus de l’effet de mode blockchain. Un de ces projets blockchain qui pourraient très bien être réalisé sans blockchain ?
Chez Leclerc, nous allons désormais transformer les points fidélité en token erc-20 échangeable sur notre LED (Leclerc exchange decentralised) contre + de 3000 cryptos différentes (les 1500 existantes + les 1500 forks à venir le mois prochain.
En cas de rappel d’un produit, avec la traçabilité sur la blockchain tous les clients ayant payés via notre crypto auront le plaisir de voir une équipe de nettoyeur débarquer instantanément.