Ceci est la traduction libre d’un article publié aujourd’hui par CoinTelegraph.
39 000 dollars ? Cela peu sembler très bon marché pour le Bitcoin… Si Elon Musk a pu influer sur la chute spectaculaire enregistrée par l’actif numérique, qui connaît son plus bas depuis le 8 février dernier, est-il pour autant le seul à blâmer ?
CoinTelegraph s’intéresse aux autres facteurs qui ont pu causer le krach du BTC.
Le dollar rebondit
On entend beaucoup dire que les récentes déclarations d’Elon Musk, qui a critiqué la consommation énergétique du réseau Bitcoin, seraient à l’origine de la chute de la cryptomonnaie. Toutefois, certains leviers plus classiques ont également fait leur retour cette semaine.
Parmi eux, le rebond du dollar américain, qui commence à retrouver des couleurs après avoir lourdement chuté depuis fin mars.
Lors de la rédaction de cet article, l’indice du dollar américain (DXY) – qui calcule la valeur du dollar par rapport à un panier de devises étrangères – avait rebondi au-dessus de son support de long terme,inversant ainsi sa tendance baissière.
On notera que le DXY est traditionnellement inversement corrélé au Bitcoin – lorsqu’il augmente, le cours de la monnaie numérique à tendance à diminuer.

Les actions tech
La publication hier d’un article de Reuters concernant une interdiction plus stricte de certains aspects des échanges de cryptomonnaies a également pu avoir impact sur les marchés.
Toutefois, aucune nouvelle n’émanait directement de Pékin : il s’agissait juste d’un communiqué publié par des associations, qui rappelaient aux investisseurs les risques liés à l’investissement dans les actifs numériques.
Les actions technologiques souffrent également – et il s’agit d’un élément qui a tendance à ne pas être favorable au Bitcoin.
Parmi les actions en baisse, on notera celle de MicroStrategy, qui a perdu 5,2% sur une journée. La société a été rendue célèbre dans la crypto-sphère pour avoir acheté, au total, plus de 92 000 BTCs.
Tesla était également dans le rouge – alors que ses gains liés au BTC ont été quasiment effacés, et que son fondateur a récemment été rétrogradé au 3ème rang des hommes les plus riches du monde.

Une « FUD » classique
Il pourrait toutefois y avoir une lumière au bout du tunnel : une curieuse tradition montre qu’après une peur liée à la Chine, les crypto-marchés ont tendance à flamber.
En septembre 2017, après que le pays a officiellement interrompu le crypto-trading, le Bitcoin et les altcoins avaient enregistré des records historiques.
Des décisions semblables, émanant d’autres pays, n’ont généralement qu’un impact limité. On peut citer les critiques de Donald Trump en 2019, ou bien encore l’interdiction prononcée par l’Inde au début de l’année – une interdiction qui pourrait bientôt être remise en cause.
« Trouvez un moyen d’acheter à la baisse. De quelque manière que ce soit », a appelé l’auteur Jason Williams sur Twitter.
« J’ai déjà vu cela se produire de nombreuses fois avec le Bitcoin. Le prix chute, les médias en rajoutent. FUD (“Fear, Uncertainty and Doubt”, que l’on peut traduire par “Peur, incertitude et doute”). Le prix continue de baisser. Puis il décolle à nouveau », a‑t-il ajouté.
Dans le même temps, les transferts de BTC vers les plateformes d’échange ont enregistré leurs plus hauts depuis le krach de mars 2020, nourrissant ainsi la peur des traders.
Cet article ne constitue pas une recommandation d’investissement. Nous vous suggérons de mener vos propres recherches avant de décider de vous procurer des cryptomonnaies – des actifs extrêmement volatils. Ne dépensez pas plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Nous ne saurons être tenus responsables de toute perte en capital, en lien avec la lecture de cet article.