Le prix de l’Ether, qui accusait une baisse depuis son dernier record historique à 400 dollars en juin dernier, pourrait atteindre de nouveaux sommets.
La hausse du prix du Bitcoin au-delà des 8000 dollars semble avoir bénéficié à une grande partie des « altcoins », avec des tendances haussières observées notamment sur DASH et Monero.
Et cela pourrait être désormais au au tour de l’Ether de briller, alors que celui-ci vient presque d’égaler son précédent record historique de 400 dollars, après une tendance baissière entamée depuis la mi-juin.
L’Ether, qui est déjà la deuxième plus grande crypto-monnaie du marché en termes de capitalisation, se trouve juste derrière le Bitcoin en termes de notoriété.
Si c’est ce dernier qui semble susciter le plus l’attention de la part des médias et des observateurs, en partie du fait de sa hausse de plus de 700% depuis le début de l’année, il convient de rappeler que le prix de l’Ether avait démarré 2017 à moins de 8 dollars, et a depuis enregistré une hausse d’environ 5000%.
Désormais, l’Ether semble prêt à véritablement franchir la barre des 400 dollars – et il ya des chances pour que cette hausse se poursuive, comme ce fut le cas pour DASH, qui a pratiquement atteint les 600 dollars cette semaine, avant un retracement aux alentours de 550 dollars.
Il convient d’opérer une distinction entre le prix de l’Ether en dollars (ou en euros), et son prix en Bitcoins. En effet, si la valeur de l’Ether, en dollars, est désormais égale au précédent record atteint en juin 2017, sa valeur en termes de Bitcoin a depuis fortement baissé, passant de 0,15 BTC à moins de 0,05 BTC.
Une hausse nourrie par une utilisation plus intense du réseau, mais également par la perspective de futures mises à jour
Cette hausse de l’Ether peut s’expliquer, en partie, par l’intensification du nombre de transactions journalières effectuées sur le réseau. Ces transactions ont ainsi récemment dépassé la barre des 500 000 par jour :
Alors qu’Ethereum doit désormais faire face à des concurrents tels que NEO ou Lisk, qui offrent également la possibilité aux développeurs de concevoir des applications décentralisées, il s’agit toujours de la plateforme de référence pour les startups qui souhaitent conduire des ICOs (levées de fonds en crypto-monnaie). Ceci semble avoir un impact sur sa popularité, mais également sur son prix.
Par ailleurs, il faut savoir que les développeurs Ethereum travaillent actuellement sur le passage à un protocole « proof-of-stake » (preuve d’enjeu), qui permettrait de réduire les coûts induits par le réseau, tout en rendant son activité plus respectueuse de l’environnement.
Vitalik Buterin, le co-fondateur d’Ethereum, s’intéresse également de près à la problématique du « scaling » (la capacité du réseau à faire face à une hausse de l’activité en son sein).
Il a ainsi évoqué, lors de la conférence Devcon3, la mise en place prochaine du « sharding » – une méthode consistant à « scinder » Ethereum, et qui permettrait à ses acteurs de n’avoir besoin d’utiliser qu’une portion du réseau.
Références : Cryptovest, Etherscan, Coinmarketcap