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Pour le milliardaire Bill Miller, le Bitcoin est « moins risqué » aujourd’hui que lorsqu’il ne valait que 300 dollars

Bill Miller Bitcoin

Bill Mil­ler, inves­tis­seur mil­liar­daire et patron de Mil­ler Value Part­ners, a récem­ment réaf­fir­mé son enthou­siasme vis-à-vis du Bit­coin, qu’il com­pare à son pari d’in­ves­tir dans Ama­zon il y a 20 ans.

Trois pièces de BitcoinBill Mil­ler reste haus­sier sur le Bit­coin. Dans un entre­tien retrans­crit ce lun­di 11 octobre par Busi­ness Insi­der, l’in­ves­tis­seur a com­pa­ré sa croyance dans le poten­tiel de la pre­mière cryp­to­mon­naie à celle qu’il avait eu dans Ama­zon, au len­de­main de l’é­cla­te­ment de la bulle de l’In­ter­net. « Je suis éga­le­ment prêt à faire un long che­min avec celui-ci », a‑t-il confié.

Ces com­men­taires inter­viennent alors que le BTC, autre­fois regar­dé avec mépris par la finance tra­di­tion­nelle, est en train de séduire un nombre crois­sant d’in­ves­tis­seurs ins­ti­tu­tion­nels, séduits par sa décen­tra­li­sa­tion, sa sécu­ri­té et son offre limitée.

C’est d’ailleurs ce qui pousse Bill Mil­ler à pen­ser que le BTC est bien plus attrac­tif qu’il ne l’é­tait il y a quelques années, alors que les banques et les socié­tés d’in­ves­tis­se­ment res­taient encore sur la touche :

« Le Bit­coin est moins ris­qué à 43 000 dol­lars qu’il ne l’é­tait à 300 dol­lars », a décla­ré le finan­cier, qui arbo­rait pour l’oc­ca­sion une cas­quette affu­blée du logo de la cryptomonnaie.

« Il est main­te­nant bien éta­bli, d’é­normes sommes issues du capi­tal-risque y ont été inves­ties et toutes les grandes banques sont en train de se tour­ner vers lui », s’est enthou­sias­mé le dirigeant.

Il a appe­lé les épar­gnants qui com­prennent encore mal l’in­té­rêt du BTC « à y pla­cer 1% de leurs por­te­feuilles d’investissement ».

Comme d’autres obser­va­teurs, il estime que le Bit­coin est « un or numé­rique », qui consti­tue « une pro­tec­tion contre une éven­tuelle catas­trophe finan­cière ». Il juge que l’ac­tif pour­rait voir sa valeur mul­ti­pliée par 10 lorsque les inves­tis­seurs réa­li­se­ront qu’il s’a­git d’une excel­lente réserve de valeur.

S’il est enthou­siaste vis-à-vis du BTC, le mil­liar­daire estime que de nom­breux alt­coins risquent pro­chai­ne­ment de dis­pa­raître.

« Il existe 10 000 tokens et actifs dans cet éco­sys­tème. La pro­ba­bi­li­té que seule une poi­gnée d’entre eux conserve une valeur est très faible. Mais le Bit­coin, l’E­ther et d’autres ont cer­tai­ne­ment un avenir ».

Coinbase vers les 1 000 milliards de capitalisation ?

Coinbase BitcoinM. Mil­ler est éga­le­ment enthou­siaste vis-à-vis de Coin­base. Récem­ment intro­duite en bourse, la pla­te­forme d’é­change est actuel­le­ment valo­ri­sée à 54,32 mil­liards de dollars.

« Coin­base pour­rait faci­le­ment atteindre 500 mil­liards à 1 000 mil­liards de capi­ta­li­sa­tion, en tant que socié­té dis­rup­tive dans un sec­teur en pleine crois­sance et évolution ».

Il estime que les inves­tis­seurs qui se tournent vers le BTC ou vers l’ac­tion de Coin­base doivent faire preuve de rési­lience : « Si vous ris­quez de sor­tir du mar­ché du fait des évo­lu­tions de prix dans 3, 6 ou 9 mois, vous ne devriez sans doute pas en acheter ».

Ces décla­ra­tions inter­viennent alors que les ins­ti­tu­tions sont de plus en plus nom­breuses à se tour­ner vers les cryp­to-sphère. Il y a quelques jours, l’U.S. Bank –  la cin­quième plus grande banque de détail des États-Unis – a lan­cé un ser­vice de garde de cryp­to­mon­naies dédié aux inves­tis­seurs ins­ti­tu­tion­nels. La Bank of New York Mel­lon avait révé­lé en février qu’elle comp­tait offrir un ser­vice similaire.

Cet article ne consti­tue pas une recom­man­da­tion d’investissement. Nous ne sau­rons être tenus res­pon­sables de toute perte en capi­tal, en lien avec sa lecture.
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