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Des milliardaires en Bitcoin veulent lutter contre le changement climatique grâce à des hybrides de mammouths laineux

résurrection mammouths

Le pro­jet Colos­sal ambi­tionne de lut­ter contre le chan­ge­ment cli­ma­tique en res­sus­ci­tant des espèces dis­pa­rues. Pre­mière étape : créer des hybrides de mam­mouths laineux.

Des mil­liar­daires Bit­coin sou­tiennent une entre­prise cher­chant à « res­sus­ci­ter » des espèces dis­pa­rues, afin de lut­ter contre le chan­ge­ment cli­ma­tique. Le pro­jet s’at­tar­de­ra dans un pre­mier temps sur les mam­mouths laineux.

Tim Dra­per et les jumeaux Wink­le­voss ont ain­si finan­cé une star­tup spé­cia­li­sée en bios­ciences, bap­ti­sée « Colos­sal ». Ambi­tion­nant la réa­li­sa­tion d’un pro­gramme de « de-extinc­tion », l’en­tre­prise a bou­clé lun­di un finan­ce­ment de 15 mil­lions de dol­lars, mené par Tho­mas Tull, fon­da­teur de la socié­té de pro­duc­tion Legen­da­ry Pictures,

Tim Draper ColossalOn retrouve d’autres noms connus par­mi les inves­tis­seurs, comme Peter Dia­man­dis de Bold Capi­tal, Jim Breyer de Breyer Capi­tal et Tony Rob­bins, célèbre « gou­rou » du déve­lop­pe­ment per­son­nel qui reven­dique une for­tune de 500 mil­lions de dollars.

La star­tup Colos­sal a été fon­dée par l’en­tre­pre­neur Ben Lamm et George Church, pro­fes­seur en géné­tique à Harvard.

Redonner vie à des hybrides de mammouths

Le pro­jet de « de-extinc­tion » de Colos­sal va dans un pre­mier temps consis­ter à « res­sus­ci­ter » les mam­mouths lai­neux, qui ont pour la plu­part dis­pa­ru il y a plus de 10 000 ans. Plus pré­ci­sé­ment, il s’a­gi­ra de créer un « élé­phant résis­tant au froid, qui pos­sè­de­ra toutes les carac­té­ris­tiques bio­lo­giques essen­tielles du mam­mouth lai­neux ». Pour cela, la jeune pousse compte modi­fier le code géné­tique de cer­tains élé­phants d’A­sie mena­cés d’ex­tinc­tion.

George Church a l’in­ten­tion d’im­plan­ter des embryons modi­fiés dans des élé­phants ou dans des uté­rus arti­fi­ciels, afin de don­ner nais­sance à des hybrides de mam­mouths capables de sup­por­ter des tem­pé­ra­tures extrê­me­ment froides, comme pou­vaient le faire leurs ancêtres.

La star­tup espère par­ve­nir à res­tau­rer les sys­tèmes radi­cu­laires des végé­taux qu’u­ti­li­saient ces ani­maux pour se nour­rir. Ils pour­ront per­mettre d’ex­traire du car­bone de l’at­mo­sphère dans des cli­mats froids et de revi­ta­li­ser les éco­sys­tèmes impac­tés par le chan­ge­ment climatique.

Le site de Colos­sal pré­sente plu­sieurs rai­sons pour les­quelles la « résur­rec­tion » des mam­mouths peut être béné­fique : elle peut ralen­tir la fonte du per­gé­li­sol arc­tique (qui ren­ferme des quan­ti­tés colos­sales de gaz à effet de serre), sau­ver les élé­phants modernes de l’ex­tinc­tion ou encore favo­ri­ser un « éco­sys­tème capable de se défendre lui-même contre le chan­ge­ment climatique ».

Raisons résurrection mammouths

Un véritable Jurassic park ?

Lun­di, Came­ron Wink­le­voss a évo­qué son inves­tis­se­ment dans Colos­sal au cours d’un entre­tien accor­dé au maga­zine For­tune. Le mil­liar­daire Bit­coin a expli­qué que les tra­vaux de l’en­tre­prise pour­raient être « révo­lu­tion­naires » pour sau­ver des espèces en dan­ger :

« Ils tentent de résoudre un pro­blème impor­tant. Il ne s’a­git pas seule­ment de rame­ner à la vie des espèces dis­pa­rues, mais aus­si de pré­ser­ver le patri­moine géné­tique d’es­pèces mena­cées, qui sont nom­breuses. Il pour­rait s’a­gir d’une ini­ta­tive révolutionnaire ».

L’in­ves­tis­seur a confié qu’il ne s’at­ten­dait pas à gagner de l’argent avec cet inves­tis­se­ment au cours des « pre­mières années », et qu’il lui fau­dra peut-être « patien­ter plus d’une décen­nie » avant que sa mise puisse deve­nir profitable.

Le cofon­da­teur de la pla­te­forme d’é­change Gemi­ni a éga­le­ment expli­qué que Colos­sal pour­rait tirer pro­fit de son tra­vail en pro­po­sant un parc à thème qui met­trait en scène des espèces dis­pa­rues :

« Il pour­rait y avoir de nom­breuses oppor­tu­ni­tés éco­no­miques, comme des pro­grammes de télé­vi­sion ou même des parcs avec des espèces dis­pa­rues, comme Juras­sic Park ».

« Même s’il s’a­git d’un pro­jet extrê­me­ment ambi­tieux, avec très cer­tai­ne­ment des risques impor­tants et tout un tas de défis tech­niques, il recèle un poten­tiel de retour sur inves­tis­se­ment colos­sal s’il par­ve­nait à ren­con­trer le succès ».

Au cours de l’en­tre­tien, on lui a deman­dé sa pré­dic­tion pour le Bit­coin d’i­ci à la fin de l’an­née. L’en­tre­pre­neur s’at­tend à voir le BTC atteindre les 100 000 dol­lars – grâce à une hausse qui serait notam­ment favo­ri­sée par l’inflation :

« Je vois le Bit­coin finir l’an­née à 100 000 dol­lars. Il pro­fite de plu­sieurs fac­teurs – le prin­ci­pal d’entre eux, c’est l’in­fla­tion, alors que des mil­liers de mil­liards de dol­lars affluent dans l’offre de mon­naie du fait d’une poli­tique moné­taire accomodante ».

Réfé­rence : Coin­Te­le­graph

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