Jörg Molt : le Bitcoin atteindra le seuil des 380 000 dollars dans les 5 prochaines années

Jörg Molt, un spé­cia­liste de la tech­no­lo­gie Blo­ck­chain, estime que la chute du prix du Bit­coin n’est que tem­po­raire. Il s’at­tend à voir la mon­naie numé­rique atteindre le seuil des 380 000 dol­lars dans les 5 pro­chaines années.

Des conférenciers optimistes

Alors que les mar­chés sont en berne, les par­ti­ci­pants de la Blo­ck­chain & Bit­coin Confe­rence, dont la pre­mière par­tie s’est tenue jeu­di à Manille, estiment que la chute du prix du Bit­coin n’est que tem­po­raire.

Lors de la rédac­tion de cet article, le prix du Bit­coin s’é­le­vait à 10 500 dol­lars, et accu­sait une forte baisse depuis son record his­to­rique à plus de 20 000 dol­lars, enre­gis­tré le 17 décembre dernier.

L’un des confé­ren­ciers sem­blait par­ti­cu­liè­re­ment enthou­siaste vis-à-vis du poten­tiel de l’ac­tif numé­rique, en indi­quant que celui-ci pour­rait atteindre les 380 000 dol­lars dans les cinq pro­chaines années.

Il s’a­git de Jörg Molt, un spé­cia­liste en tech­no­lo­gie blo­ck­chain qui enseigne au sein de la Sato­shi School. Il a ain­si décla­ré au cours des débats que le Bit­coin allait conser­ver sa place de lea­der dans l’é­co­sys­tème, et qu’il allait pro­chai­ne­ment fran­chir de nou­veaux records.

« Toutes ces inquié­tudes concer­nant la chute de la valeur du Bit­coin sont seule­ment tem­po­raires. Le Bit­coin est par­ti pour durer, et il attein­dra les 380 000 dol­lars dans les cinq pro­chaines années ».

Lorsque l’un des inter­ve­nants lui a deman­dé de jus­ti­fier cette pré­dic­tion, M. Molt a répon­du en sou­riant qu’il avait juste « parié avec quel­qu’un sur la flam­bée du Bit­coin ». Il a tou­te­fois ajou­té qu’il était très sérieux au sujet de ce prix-cible, sans pour autant four­nir d’ex­pli­ca­tions supplémentaires.

• À lire éga­le­ment : « Pré­vi­sions Bit­coin 2018″

Certains observateurs restent inquiets

La chute du Bit­coin les 9 et 10 jan­vier der­niers pour­rait, selon plu­sieurs obser­va­teurs, être liée aux agis­se­ments de cer­tains inves­tis­seurs ins­ti­tu­tion­nels, mais éga­le­ment aux craintes sus­ci­tées par les décla­ra­tions des gou­ver­ne­ments sud-coréen et chinois.

Même si de nom­breux tra­ders res­tent opti­mistes, cet évé­ne­ment a pu confor­ter dans leur opi­nion deux lau­réats du prix Nobel d’é­co­no­mie : Robert Shil­ler et Richard Thaler.

Robert Shil­ler, pro­fes­seur au sein de l’u­ni­ver­si­té de Yale, a com­pa­ré le Bit­coin à la tuli­po­ma­nie du 17ème siècle. Il est per­sua­dé que la cryp­to-mon­naie va finir par dis­pa­raître, et ce « même si cela doit prendre 100 ans ».

Richard Tha­ler, qui enseigne à l’u­ni­ver­si­té de Chi­ca­go, a de son côté insis­té sur la vola­ti­li­té des mon­naies numé­riques, et a décla­ré ceci :

“Je peux consta­ter la pré­sence d’une bulle dans les mar­chés de la dette, avec des taux d’intérêt proches de zéro – et par­fois même néga­tifs […]. Mais le mar­ché qui me frappe le plus, c’est celui du Bit­coin et de ses ‘petites sœurs””.

« L’ancien système mondial a échoué »

M. Molt rejette les cri­tiques adres­sées contre le Bit­coin. Il estime qu’il s’a­git d’une tech­no­lo­gie révo­lu­tion­naire, qui pour­rait per­mettre de favo­ri­ser la redis­tri­bu­tion des richesses :

« L’an­cien sys­tème mon­dial a échoué. Le Bit­coin redonne du pou­voir aux per­sonnes en situa­tion de pau­vre­té, en leur offrant un accès au capi­tal. Dans le vieux sys­tème finan­cier, les riches s’enrichissent et les pauvres s’ap­pau­vrissent, et il finit par ne pas y avoir assez d’argent pour tout le monde. La blo­ck­chain va modi­fier pro­fon­dé­ment cette situation ».

Réfé­rence : Cryp­to­vest

Cet article ne consti­tue pas une recom­man­da­tion d’investissement. Nous vous sug­gé­rons de mener vos propres recherches avant de déci­der de vous pro­cu­rer des cryp­to-mon­naies – des actifs extrê­me­ment ris­qués. Ne dépen­sez pas plus que ce que vous pou­vez vous per­mettre de perdre. Nous ne sau­rons être tenus res­pon­sables de toute perte en capi­tal, en lien avec la lec­ture de cet article.