Selon Dennis Lynch, le Bitcoin est comme le personnage de Kenny dans « South Park », qui meurt puis revient à chaque épisode.
« Le Bitcoin est comme Kenny de South Park »
Dans une conférence récente, Dennis Lynch, directeur du Counterpoint Global de Morgan Stanley Investment Management, a réaffirmé son point de vue positif vis-à-vis du Bitcoin.
Il voit le BTC comme « anti-fragile » – estimant qu’il peut survivre à des turbulences de marchés, voire prospérer si d’autres classes d’actifs venaient à s’effondrer. Il a ainsi proposé une comparaison entre la première cryptomonnaie et l’un des principaux personnages de la série animée « South Park » :
« J’aime dire que le Bitcoin est un peu comme Kenny de South Park. Vous savez, le personnage qui meurt à chaque épisode et ne cesse pourtant de revenir ».
M. Lynch a par ailleurs confié qu’il détenait du BTC à titre personnel. Il estime que l’actif s’inscrit dans une tendance de fond :
« Détenir une petite quantité d’un actif qui peut connaître une appréciation importante, tout en gardant à l’esprit que certaines choses peuvent mal se dérouler, ce n’est pas déraisonnable lorsque une telle disruption se produit, et que des scénarios très haussiers existent ».
Malgré tout, l’investisseur américain reconnaît que plusieurs menaces pèsent sur la crypto-sphère : certains gouvernements pourraient par exemple interdire l’utilisation de cette classe d’actifs. Dans le cas contraire, il juge qu’une exposition au Bitcoin ne peut être que profitable, sur le long terme, aux « hodlers ».
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Le BTC est « mort » plus de 400 fois
À l’image de Kenny de « South Park », la première cryptomonnaie a déjà été déclarée « morte » à plus de 400 reprises.
Malgré les nombreux krachs enregistrés au cours de ses 12 années d’existence, elle est toujours parvenue à surmonter ces difficultés, revendiquant aujourd’hui une « Market Cap » de près de 1 000 milliards de dollars.
En 2018, on pouvait d’ailleurs lire dans les médias mainstream que « le Bitcoin [était] mort », qu’il était « une bulle » ou encore « une pyramide de Ponzi ». Cela ne l’avait pas empêché d’enregistrer de nouveaux records historiques deux années plus tard, avant d’atteindre un plus haut à près de 65 000 dollars en 2021.
Entre temps, le BTC a suscité l’intérêt de grandes entreprises (comme Tesla et MicroStrategy) ainsi que celui d’investisseurs milliardaires (comme Paul Tudor Jones et Thomas Peterffy), qui ont décidé de mieux diversifier leur portefeuille d’investissement grâce à l’actif numérique.
Outre sa décentralisation, l’un des principaux atouts du Bitcoin est lié à sa rareté – jamais plus de 21 millions de coins seront disponibles, alors qu’on estime qu’un total de 3,7 millions de BTCs aurait déjà été « perdu » par ses propriétaires.
D’où le surnom qui est souvent donné au BTC, qualifié « d’or numérique ». Si les deux actifs disposent de nombreuses similarités, le métal précieux est bien plus complexe à stocker, à diviser et à échanger. De son côté, le Bitcoin ne nécessite que l’installation d’un wallet, qui peut être effectuée en quelques secondes.
De grands noms tels que Steve Wozniak d’Apple, Michael Saylor de MicroStrategy ou encore Anthony Scaramucci ont d’ailleurs déjà déclaré que la première cryptomonnaie était, selon eux, « supérieure » au métal précieux.