Dans le même temps, plus de 7,75 millions d’Ethers ont été placés sur le contrat Ethereum 2.0.
Le nombre d’Ethers stockés sur les plateformes d’échange de cryptomonnaies a récemment atteint un plus bas.
Les données collectées par la société d’analyse blockchain CryptoQuant montrent ainsi que les réserves d’Ether des plateformes d’échange ont récemment chuté à 18,533 millions d’ETHs, contre 23,92 millions d’ETHs il y a un an.
Dans le même temps, le cours de la cryptomonnaie est passé de 349 dollars à un peu plus de 3 000 dollars, montrant une corrélation inverse entre le prix de l’ETH et les réserves détenues par les bourses d’échange :
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Les protocoles de Defi et le contrat Ethereum 2.0 continuent de capter des Ethers
Lorsque les réserves d’Ether sont faibles sur les crypto-bourses, on peut généralement penser que les traders sont plus enclins à conserver leurs ETHs sur le long terme qu’à les échanger contre d’autres actifs. Cette contraction de l’offre disponible sur les marchés a tendance à favoriser la hausse de l’Ether.
Mais ce ne sont pas les seules plateformes sur lesquelles les investisseurs peuvent déposer leurs ETHs. Le site Defi Llama montre ainsi que la « Total Value Locked » (la valeur totale placée) sur les applications de finance décentralisée adossées à Ethereum s’élève actuellement à 115,17 milliards de dollars, après avoir enregistré au début du mois un record à plus de 141 milliards de dollars.
Dans le même temps, un nombre croissant d’Ethers sont « gelés » dans le « smart contract » Ethereum 2.0 par des investisseurs qui souhaitent percevoir des intérêts. Ils ne pourront pas revendre ces actifs avant de longs mois, favorisant ainsi une contraction de l’offre.
Le 23 septembre, ce contrat détenait pas moins de 7,75 millions d’ETHs :
Notons également qu’une mise à jour majeure – le « London Hard Fork » – a été implémentée le 5 août dernier. Principale innovation : la fonctionnalité EIP-1559, qui détruit une partie des frais de transactions (la « base fee ») payés par les utilisateurs :
Les données du site WatchTheBurn.com nous montrent qu’un total de 358 525 ETH a ainsi déjà été « brûlé » :
L’influenceur Lark Davis a prédit il y a quelques jours que la dynamique de l’offre sur les marchés d’Ethereum devrait, selon lui, permettre à l’ETH d’atteindre prochainement les 10 000 dollars :
#ethereum supply on exchanges just keeps dropping, and the price just keeps rising. $10,000 is programmed in already. pic.twitter.com/jRTUYHK4Ca
— Lark Davis (@TheCryptoLark) September 17, 2021
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L’impact de la crise d’Evergrande
Cette semaine, les crypto-marchés ont dû faire face aux craintes liées à une crise immobilière en Chine et à son impact potentiel sur l’économie mondiale.
Le cours de l’Ether a chuté de 20,78% durant les deux premiers jours de la semaine, plongeant jusqu’à 2 651 dollars, alors que les investisseurs ont décidé de limiter leur exposition aux marchés les plus risqués.
Les peurs liées à une contagion de la crise du géant chinois de l’immobilier Evergrande, dont la dette est évaluée à 260 milliards d’euros, ont ainsi suscité la panique sur les crypto-marchés.
La société Santiment, spécialiste de l’analyse on-chain, a fait remarquer que l’Ether pourrait prochainement rebondir.
L’entreprise s’est pour cela appuyée sur l’indicateur « Market Value to Realized Value ». Il se calcule en divisant la capitalisation (« Market Value », c’est-à-dire le nombre de coins multiplié par le cours actuel) par la valeur réalisée (« Realized Value », c’est-à-dire le nombre de coins multiplié par le cours de chacun de ces coins lors de leur dernier mouvement).
Santiment montre ainsi que le MVRV (calculé sur une moyenne de 7 jours) laisserait entrevoir une hausse potentielle de l’Ether :
« D’un point de vue de court terme, le MVRV sur 7 jours laisse penser à un rebond. Mais une véritable flambée est peu probable avant que nous n’arrivions au prochain évènement spéculatif majeur : la transition vers un protocole de validation par preuve d’enjeu en 2022 ».
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Référence : CoinTelegraph