Ces derniers jours, de nombreux analystes ont donné leur point de vue vis-à-vis du Bitcoin – en évoquant bien souvent la forte volatilité de la première monnaie numérique.
Pour rappel, son prix avait franchi le seuil des 20 000 dollars le 17 décembre, avant de plonger sous la barre des 12 000 dollars vendredi dernier. Lors de la rédaction de cet article, le Bitcoin s’échangeait à 13 600 dollars (environ 11 300 euros).
Impossible de payer son café avec du Bitcoin

Mercredi dernier, Michael Dudas, un analyste financier spécialiste des marchés or, a déclaré sur la chaîne CNBC que les crypto-monnaies constituaient « des actifs risqués ».
Cet associé chez la société de conseil Vertical Research, estime que la forte volatilité du Bitcoin constitue un problème pour les investisseurs. Pourtant, même s’il juge qu’il s’agit d” »un investissement spéculatif », il pense que ces marchés sont partis pour durer, en particulier depuis la mise en place de contrats à terme sur le Bitcoin par Cboe et CME Group.
Nick Colas, co-fondateur de DataTrek Research, a quant à lui proposé des prédictions au sujet du prix que pourrait atteindre la première crypto-monnaie en 2018. Dans le cadre d’un entretien accordé à la chaîne de télévision américaine CNBC, il a indiqué que le Bitcoin pourrait évoluer entre 6 500 et 22 000 dollars l’année prochaine.
Julian Hosp, le co-fondateur de la société TenX, estime de son côté que la monnaie numérique pourrait dépasser les 60 000 dollars en 2018… mais qu’elle pourrait tout aussi bien retomber à 5 000 dollars.

Ira Epstein, directeur du cabinet d’avocats Linn & Associates, a déclaré au cours d’un entretien accordé à Bloomberg que le Bitcoin constituait « un véhicule d’investissement plus spéculatif » que ne le sont les monnaies « traditionnelles ». Il a par ailleurs expliqué qu’il lui serait aujourd’hui impossible de dépenser des crypto-monnaies lors de ses achats quotidiens :
« Je ne peux pas me rendre dans un McDonald’s avec mes Bitcoins pour obtenir un café ».
Des actifs encore trop volatils

William Galvin, secrétaire du Commonwealth du Massachusetts, a déclaré que le gouvernement américain pourrait prochainement publier un bulletin d’alerte visant le Bitcoin. Il explique que celui-ci ne réussit pas le « smell test », et qu’il n’est basé « que sur de la spéculation ».
Jeudi dernier, Catherine Wood, fondatrice et CEO d’Ark Investment Management, a déclaré que le Bitcoin « constituait une idée plus grande qu’Apple ». Si sa société d’investissement ne détient pas directement des BTC, elle a indiqué que celle-ci s’était offerte en 2015 des parts du fonds Bitcoin Investment Trust.
Le milliardaire Tilman Fertitta, fondateur et CEO de la société américaine de restauration Landry’s Restaurant, a évoqué les similitudes qui existaient, selon lui, entre la flambée du cours des crypto-monnaies et la bulle internet de la fin des années 1990.
Il estime toutefois que ces marchés devraient perdurer dans les années à venir, même s’il s’inquiète du fait que les crypto-monnaies ne fassent l’objet d’aucune garantie.

Wolfgang Koester, CEO de FIREapps, a récemment indiqué que les crypto-monnaies constituaient des actifs trop volatiles pour qu’ils ne soient utilisés par des sociétés.
M. Koester milite pour l’arrivée de monnaies digitales émises par les banques centrales : il estime d’ailleurs que les entreprises « attendent que les gouvernements émettent de telles monnaies numériques afin de pouvoir en tirer profit ».
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Référence : Cryptovest